ATTENTION , CA FLINGUE A TOUT VA ...

[Zac]

Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, dans un entretien avec Le Monde de la Musique - novembre 2005

"A ceux qui n'aiment que la musique baroque, je souhaite dire que la création contemporaine a beaucoup d'importance, à ceux qui n'aiment que le rap, qu'il peut être dansé sur fond de musique baroque."

[Zac]

Antoine Goléa dans La Musique de la nuit des temps aux aurores nouvelles, à propos de Haendel...

"La quasi-totalité des oeuvres de Haendel sont d'une sorte de simplicité monumentale, qui engendre souvent la monotonie. Il y a plus de variété dans une cantate d'un quart d'heure de Bach, plus d'originalité et plus d'inattendu, que dans tout le Messie...La clarté de Haendel, ce n'est souvent qu'un résultat de sa pauvreté."

[Zac]

Pierre Bergé - cité par Classica n° 50 - Spécial anniversaire

"J'ai toujours l'habitude de dire, en boutade, que la musique baroque est faite pour ceux qui se soignent avec des plantes, autrement dit des gens qui ignorent qu'une nouvelle pharmacopée est apparue, et qui continuent d'aller cueillir du gui pour se soigner."

[Mrs Dalloway]

Ca doit faire bien ... Il paraît que Haendel est souvent brimé dans des milieux qui se veulent élitistes ...

[Zac]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

[Rafaella]

Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la Culture, dans un entretien avec Le Monde de la Musique - novembre 2005

"A ceux qui n'aiment que la musique baroque, je souhaite dire que la création contemporaine a beaucoup d'importance, à ceux qui n'aiment que le rap, qu'il peut être dansé sur fond de musique baroque."

Il a raison !!! Il y a le baroqie et... mes chansons !!!
Penser à faire une choré sur Le Messie.

[Rafaella]

Pierre Bergé - cité par Classica n° 50 - Spécial anniversaire

"J'ai toujours l'habitude de dire, en boutade, que la musique baroque est faite pour ceux qui se soignent avec des plantes, autrement dit des gens qui ignorent qu'une nouvelle pharmacopée est apparue, et qui continuent d'aller cueillir du gui pour se soigner."

J'A-DO-RE !!!

[apoline]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

[Mrs Dalloway]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Ca, c'est bien dit !

[Zac]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Outre le fait que te lire est un plaisir , tes paroles sont des plus sensées ...

Plussain ...

[Rafaella]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Outre le fait que te lire est un plaisir , tes paroles sont des plus sensées ...

Plussain ...

Ouh là là au vu des réactions, je me dis que j'ai frôlé le moinzain...

[Zac]

Mais non ....

[apoline]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Outre le fait que te lire est un plaisir , tes paroles sont des plus sensées ...

Plussain ...

Ouh là là au vu des réactions, je me dis que j'ai frôlé le moinzain...

Mais pas du tout, je suis au contraire très contente de lire de telles conneries sur Haëndel en particulier!! c'est surtout le ton péremptoire utilisé par ces personnes qui me sidèrent: ils sont convaincus d'avoir la science infuse, ils ne peuvent qu'avoir raison, voyons. Alors évidemment, le commun des mortels....ces incultes, ces imbéciles.... peuvent pas comprendre!!! Restez entre vous, Messieurs, vous nous reposerez!!

[Mrs Dalloway]

C'est ce que l'on appelle se gargariser ! J'avais un article sur cette pseudo-élite qui assassine Haendel, il faudrait que je remette la main dessus

[Zac]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Outre le fait que te lire est un plaisir , tes paroles sont des plus sensées ...

Plussain ...

Ouh là là au vu des réactions, je me dis que j'ai frôlé le moinzain...

Mais pas du tout, je suis au contraire très contente de lire de telles conneries sur Haëndel en particulier!! c'est surtout le ton péremptoire utilisé par ces personnes qui me sidèrent: ils sont convaincus d'avoir la science infuse, ils ne peuvent qu'avoir raison, voyons. Alors évidemment, le commun des mortels....ces incultes, ces imbéciles.... peuvent pas comprendre!!! Restez entre vous, Messieurs, vous nous reposerez!!

Je suis vraiment déçu ........................................ je n'ai pas d'autres alternatives que de rajouetr un plussain à Appoline...

[Zac]

Et bien , je n'ai même pas honte de le dire , j'adore la musique baroque !

eh ben, moi aussi , j'ADORE la musique baroque et je me fiche complètement de l'opinion des faiseurs d'opinion dans les milieux parisiens dits élitistes!!! grand bien leur fasse, ainsi, je ne verrai pas leur tronche de cake au concert, c'est déjà ça, non?

Outre le fait que te lire est un plaisir , tes paroles sont des plus sensées ...

Plussain ...

Ouh là là au vu des réactions, je me dis que j'ai frôlé le moinzain...

Pas de moinzain ici , chaque avis est respectable ... tant qu'il respecte les autres ...

Donc plussain ...

[Mrs Dalloway]

Et les chansons de Rafaella, c'est quand même quelque chose !!!

Ayé, j'ai retrouvé mon article sur Haendel, dans la revue Crescendo de Février 2009. L'auteur, Alain Derouane, s'interroge justement sur les raisons pour lesquelles Haendel est parfois honni et toujours placé à un niveau bien inférieur à celui de Bach, extrait :

"Entrons dans le vif du sujet par une question : "Aimez-vous Haendel ?". Il est un peu facile direz-vous sans doute de paraphraser le célèbre titre de Françoise Sagan. Cette réaction est tout à fait normale ce qui n'empêche pourtant pas que la question soit on ne peut plus pertinente à l'aube de l'année 2009 pendant laquelle sera célébré le 250e anniversaire de la mort du compositeur saxon d'origine et anglais par choix... ou par opportunisme diront certains. C'est parmi ces derniers que se recrutent notamment ceux qui saisissent la moindre occasion pour y aller d'une pique bien sentie ou d'une critique assez acerbe. Il est un fait avéré que parmi les musiciens qui fréquentent actuellement le milieu de la musique baroque, certains y faisant d'ailleurs une carrière remarquable, il en est qui sont particulièrement allergiques à Haendel. Ils ne sont pas aussi excessifs que Berlioz qui parlait de "ce tonneau de porc et de bière qu'on appelle Haendel". Philippe Herreweghe ne fait par exemple pas mystère de son refus de diriger ses oeuvres, les trouvant trop superficielles. [...]
Des partisans et admirateurs, il y en a aussi sur le continent, tels René Jacobs qui magnifie les opéras ou encore Christophe Rousset qui avoue le bonheur qu'il a de laisser une partition de Haendel traîner sur le coin d'une table et de l'ouvrir au hasard au gré de ses passages en sa proximité. Il y a donc des "contre", mais il y a aussi des "pour", où est le problème ? Justement dans le fait qu'il est actuellement de bon ton, dans certains milieux autorisés et dits intellectuels, d'être "contre" et de le manifester d'une manière pour le moins tranchée. Aller à la Monnaie écouter un récital Haendel par Joyce DiDonato et Christophe Rousset avec ses Talens lyriques est pour certains d'un commun presque équivalent à la satisfaction de bas instincts. Ce mépris est difficile à expliquer rationnellement. Chacun a sans aucun doute droit à ses goûts et ses couleurs, pourquoi faut-il en faire part avec, dans certains cas, un tel dédain ? Les choses peuvent en plus s'aggraver par le fait que certains des "contre" se placent sous la bannière, oh ! combien emblématique, de J.S Bach. "Haendel, pffft, à côté de Bach, il ne fait pas le poids." "Interpréter Bach, oh non, Bach, mille fois oui !". Etrange cet affrontement virtuel élaboré de toutes pièces entre ces deux personnalités nées en 1685. Il ne repose sur rien d'historique, bien au contraire les deux hommes s'appréciaient (suivent quelques exemples/preuves de cette admiration mutuelle)
[...] La rivalité actuelle entre le deux grands semble donc être un fait bien ancré, mais où ? le conscient ? le subconscient ? l'inconscient personnel ? collectif ? Le sujet mériterait de faire l'objet d'une thèse universitaire avant que le fait d'aimer Haendel ne soit considéré comme un tare aux effets mélomanement dévastateurs."

[Zac]

Et les chansons de Rafaella, c'est quand même quelque chose !!!

Ayé, j'ai retrouvé mon article sur Haendel, dans la revue Crescendo de Février 2009. L'auteur, Alain Derouane, s'interroge justement sur les raisons pour lesquelles Haendel est parfois honni et toujours placé à un niveau bien inférieur à celui de Bach, extrait :

"Entrons dans le vif du sujet par une question : "Aimez-vous Haendel ?". Il est un peu facile direz-vous sans doute de paraphraser le célèbre titre de Françoise Sagan. Cette réaction est tout à fait normale ce qui n'empêche pourtant pas que la question soit on ne peut plus pertinente à l'aube de l'année 2009 pendant laquelle sera célébré le 250e anniversaire de la mort du compositeur saxon d'origine et anglais par choix... ou par opportunisme diront certains. C'est parmi ces derniers que se recrutent notamment ceux qui saisissent la moindre occasion pour y aller d'une pique bien sentie ou d'une critique assez acerbe. Il est un fait avéré que parmi les musiciens qui fréquentent actuellement le milieu de la musique baroque, certains y faisant d'ailleurs une carrière remarquable, il en est qui sont particulièrement allergiques à Haendel. Ils ne sont pas aussi excessifs que Berlioz qui parlait de "ce tonneau de porc et de bière qu'on appelle Haendel". Philippe Herreweghe ne fait par exemple pas mystère de son refus de diriger ses oeuvres, les trouvant trop superficielles. [...]
Des partisans et admirateurs, il y en a aussi sur le continent, tels René Jacobs qui magnifie les opéras ou encore Christophe Rousset qui avoue le bonheur qu'il a de laisser une partition de Haendel traîner sur le coin d'une table et de l'ouvrir au hasard au gré de ses passages en sa proximité. Il y a donc des "contre", mais il y a aussi des "pour", où est le problème ? Justement dans le fait qu'il est actuellement de bon ton, dans certains milieux autorisés et dits intellectuels, d'être "contre" et de le manifester d'une manière pour le moins tranchée. Aller à la Monnaie écouter un récital Haendel par Joyce DiDonato et Christophe Rousset avec ses Talens lyriques est pour certains d'un commun presque équivalent à la satisfaction de bas instincts. Ce mépris est difficile à expliquer rationnellement. Chacun a sans aucun doute droit à ses goûts et ses couleurs, pourquoi faut-il en faire part avec, dans certains cas, un tel dédain ? Les choses peuvent en plus s'aggraver par le fait que certains des "contre" se placent sous la bannière, oh ! combien emblématique, de J.S Bach. "Haendel, pffft, à côté de Bach, il ne fait pas le poids." "Interpréter Bach, oh non, Bach, mille fois oui !". Etrange cet affrontement virtuel élaboré de toutes pièces entre ces deux personnalités nées en 1685. Il ne repose sur rien d'historique, bien au contraire les deux hommes s'appréciaient (suivent quelques exemples/preuves de cette admiration mutuelle)
[...] La rivalité actuelle entre le deux grands semble donc être un fait bien ancré, mais où ? le conscient ? le subconscient ? l'inconscient personnel ? collectif ? Le sujet mériterait de faire l'objet d'une thèse universitaire avant que le fait d'aimer Haendel ne soit considéré comme un tare aux effets mélomanement dévastateurs."

Alors ça , c'est vraiment le genre de bas-instincts que j'aimerais assouvir ......

[Mrs Dalloway]

Au moins tu n'as pas à te cacher comme Rafaella ou moi qui sommes couverts de honte depuis qu'on est allés écouter Haendel par Joyce !

[Zac]

Oh , ce n'est pas bien de faire envie à ses petits camarades ...

[Mrs Dalloway]

Tu verras, tu répareras ça !

[Zac]

J'y compte bien ...

[apoline]

Et les chansons de Rafaella, c'est quand même quelque chose !!!

Ayé, j'ai retrouvé mon article sur Haendel, dans la revue Crescendo de Février 2009. L'auteur, Alain Derouane, s'interroge justement sur les raisons pour lesquelles Haendel est parfois honni et toujours placé à un niveau bien inférieur à celui de Bach, extrait :

"Entrons dans le vif du sujet par une question : "Aimez-vous Haendel ?". Il est un peu facile direz-vous sans doute de paraphraser le célèbre titre de Françoise Sagan. Cette réaction est tout à fait normale ce qui n'empêche pourtant pas que la question soit on ne peut plus pertinente à l'aube de l'année 2009 pendant laquelle sera célébré le 250e anniversaire de la mort du compositeur saxon d'origine et anglais par choix... ou par opportunisme diront certains. C'est parmi ces derniers que se recrutent notamment ceux qui saisissent la moindre occasion pour y aller d'une pique bien sentie ou d'une critique assez acerbe. Il est un fait avéré que parmi les musiciens qui fréquentent actuellement le milieu de la musique baroque, certains y faisant d'ailleurs une carrière remarquable, il en est qui sont particulièrement allergiques à Haendel. Ils ne sont pas aussi excessifs que Berlioz qui parlait de "ce tonneau de porc et de bière qu'on appelle Haendel". Philippe Herreweghe ne fait par exemple pas mystère de son refus de diriger ses oeuvres, les trouvant trop superficielles. [...]
Des partisans et admirateurs, il y en a aussi sur le continent, tels René Jacobs qui magnifie les opéras ou encore Christophe Rousset qui avoue le bonheur qu'il a de laisser une partition de Haendel traîner sur le coin d'une table et de l'ouvrir au hasard au gré de ses passages en sa proximité. Il y a donc des "contre", mais il y a aussi des "pour", où est le problème ? Justement dans le fait qu'il est actuellement de bon ton, dans certains milieux autorisés et dits intellectuels, d'être "contre" et de le manifester d'une manière pour le moins tranchée. Aller à la Monnaie écouter un récital Haendel par Joyce DiDonato et Christophe Rousset avec ses Talens lyriques est pour certains d'un commun presque équivalent à la satisfaction de bas instincts. Ce mépris est difficile à expliquer rationnellement. Chacun a sans aucun doute droit à ses goûts et ses couleurs, pourquoi faut-il en faire part avec, dans certains cas, un tel dédain ? Les choses peuvent en plus s'aggraver par le fait que certains des "contre" se placent sous la bannière, oh ! combien emblématique, de J.S Bach. "Haendel, pffft, à côté de Bach, il ne fait pas le poids." "Interpréter Bach, oh non, Bach, mille fois oui !". Etrange cet affrontement virtuel élaboré de toutes pièces entre ces deux personnalités nées en 1685. Il ne repose sur rien d'historique, bien au contraire les deux hommes s'appréciaient (suivent quelques exemples/preuves de cette admiration mutuelle)
[...] La rivalité actuelle entre le deux grands semble donc être un fait bien ancré, mais où ? le conscient ? le subconscient ? l'inconscient personnel ? collectif ? Le sujet mériterait de faire l'objet d'une thèse universitaire avant que le fait d'aimer Haendel ne soit considéré comme un tare aux effets mélomanement dévastateurs."

je retrouve expliciter dans cet article ce qui me fait généralement bondir: dédain, avis tranché d'une " certaine élite ". Quant à comparer Bach à Haëndel sous prétexte qu'ils sont nés la même année, c'est d'une sottise! du moins à mon sens; ça n'a strictement rien à voir. C'est comme opposer un littéraire et un matheux: Bach a des développements quasi mathématiques dans ses oeuvres et Haëndel s'approche davantage d'un certain romantisme avant l'heure. Non, décidemment, j'abbhore les critiques bornés et si sûrs de leurs dires.

[Zac]

Et les chansons de Rafaella, c'est quand même quelque chose !!!

Ayé, j'ai retrouvé mon article sur Haendel, dans la revue Crescendo de Février 2009. L'auteur, Alain Derouane, s'interroge justement sur les raisons pour lesquelles Haendel est parfois honni et toujours placé à un niveau bien inférieur à celui de Bach, extrait :

"Entrons dans le vif du sujet par une question : "Aimez-vous Haendel ?". Il est un peu facile direz-vous sans doute de paraphraser le célèbre titre de Françoise Sagan. Cette réaction est tout à fait normale ce qui n'empêche pourtant pas que la question soit on ne peut plus pertinente à l'aube de l'année 2009 pendant laquelle sera célébré le 250e anniversaire de la mort du compositeur saxon d'origine et anglais par choix... ou par opportunisme diront certains. C'est parmi ces derniers que se recrutent notamment ceux qui saisissent la moindre occasion pour y aller d'une pique bien sentie ou d'une critique assez acerbe. Il est un fait avéré que parmi les musiciens qui fréquentent actuellement le milieu de la musique baroque, certains y faisant d'ailleurs une carrière remarquable, il en est qui sont particulièrement allergiques à Haendel. Ils ne sont pas aussi excessifs que Berlioz qui parlait de "ce tonneau de porc et de bière qu'on appelle Haendel". Philippe Herreweghe ne fait par exemple pas mystère de son refus de diriger ses oeuvres, les trouvant trop superficielles. [...]
Des partisans et admirateurs, il y en a aussi sur le continent, tels René Jacobs qui magnifie les opéras ou encore Christophe Rousset qui avoue le bonheur qu'il a de laisser une partition de Haendel traîner sur le coin d'une table et de l'ouvrir au hasard au gré de ses passages en sa proximité. Il y a donc des "contre", mais il y a aussi des "pour", où est le problème ? Justement dans le fait qu'il est actuellement de bon ton, dans certains milieux autorisés et dits intellectuels, d'être "contre" et de le manifester d'une manière pour le moins tranchée. Aller à la Monnaie écouter un récital Haendel par Joyce DiDonato et Christophe Rousset avec ses Talens lyriques est pour certains d'un commun presque équivalent à la satisfaction de bas instincts. Ce mépris est difficile à expliquer rationnellement. Chacun a sans aucun doute droit à ses goûts et ses couleurs, pourquoi faut-il en faire part avec, dans certains cas, un tel dédain ? Les choses peuvent en plus s'aggraver par le fait que certains des "contre" se placent sous la bannière, oh ! combien emblématique, de J.S Bach. "Haendel, pffft, à côté de Bach, il ne fait pas le poids." "Interpréter Bach, oh non, Bach, mille fois oui !". Etrange cet affrontement virtuel élaboré de toutes pièces entre ces deux personnalités nées en 1685. Il ne repose sur rien d'historique, bien au contraire les deux hommes s'appréciaient (suivent quelques exemples/preuves de cette admiration mutuelle)
[...] La rivalité actuelle entre le deux grands semble donc être un fait bien ancré, mais où ? le conscient ? le subconscient ? l'inconscient personnel ? collectif ? Le sujet mériterait de faire l'objet d'une thèse universitaire avant que le fait d'aimer Haendel ne soit considéré comme un tare aux effets mélomanement dévastateurs."

je retrouve expliciter dans cet article ce qui me fait généralement bondir: dédain, avis tranché d'une " certaine élite ". Quant à comparer Bach à Haëndel sous prétexte qu'ils sont nés la même année, c'est d'une sottise! du moins à mon sens; ça n'a strictement rien à voir. C'est comme opposer un littéraire et un matheux: Bach a des développements quasi mathématiques dans ses oeuvres et Haëndel s'approche davantage d'un certain romantisme avant l'heure. Non, décidemment, j'abbhore les critiques bornés et si sûrs de leurs dires.

Ah oui , c'est exactement ça ... bravo !

Plussain again ...

[Mrs Dalloway]

C’est une réflexion très intéressante. Effectivement, Bach, que j’aime beaucoup par ailleurs, a une architecture très complexe, tellement que parfois elle nuirait presque au plaisir de l’écoute, d’une certaine manière. Haendel paraît plus fluide, peut-être parce que ses mélodies sont plus simples diront certains, plus populaires ; en tous les cas, elles sont indémodables, toujours aussi flamboyantes quelques siècles plus tard. Et puis Haendel avait ce côté touche à tout et très ouvert, n’en déplaise aux adorateurs de Bach qui aiment à casser du Georg Friedrich !

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