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Koi donc que voilà ?????

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Message  Dominique Dim 9 Jan - 23:36

La télé nous montre de la neige en folles quantités, du froid, de la pluie, du gel, la pagaille dans les aéroports, dans les gares et peut-être même dans le métro, Paris serait-elle inatteignable, impraticable, congelée jusqu'au printemps ? Euh, ne pourrait-on pas la sauver de sa banquise pour 24 heures, une certaine Cecilia et moi devons nous y rejoindre le temps d'un concert, elle venant d'Amsterdam et moi de Lyon ? De mon côté j'arrive comme prévu de la Capitale des Gaules à la Capitale des Glaces le 18 Décembre au soir. J'implore toutes les mythologies connues pour qu'aucune avanie ne contrecarre les envolées häendéliennes de ma Romaine préférée. Le lendemain, je brave le vent, la pluie et mon sens de l'orientation pour me rendre salle Pleyel où je respire en voyant que le concert n'est pas annulé. Comme toujours des utopistes cherchent des places, les spectateurs arrivent et je cherche la blonde Rafaella et la rouquine Alcina dans la foule mais personne... On me dit qu'aucune séance de dédicace n'est prévue après le concert, bon, je croise mes vingt doigts (mains et pieds) pour que l'Italienne ne soit pas pressée d'attraper son train pour Monaco où elle chante le 21 et je cavalerai jusqu'à l'entrée des artistes. Quand l'ouvreuse me désigne ma place en me disant "C'est tout en bas", bien que le sachant, je dois ressembler au ravi de la crèche.
Koi donc que voilà ????? Pleyel10
Je m'installe, j'observe la faune autour de moi, j'entends quelqu'un proférer d'un ton doctoral "...je ne peux pas imaginer le bel canto blablabla...". Je me concentre sur la scène et je remarque quelque chose de bizarre : la Scintilla qui entoure Cecilia ce soir comporte 24 musiciens, or je ne vois que quelques rares chaises, ils ne vont pas jouer debout, quand même ? On s'agite en coulisses, quelqu'un entre avec un micro, l'heure est grave, la belle a peut-être glissé sur le trottoir en arrivant ??? Non, Zurich et Paris, même combat, les avions et les trains sont bloqués, pour l'instant seuls quelques instrumentistes ont vaincu les éléments et nous offrirons une version de chambre du cher Saxon, on espère le reste de la troupe pour l'entracte... Les braves entrent sous les applaudissements, Ada Pesch leur cheftaine et le claveciniste Sergio Ciomei sont là, ouf !
Ma mezzo bien-aimée entre à son tour et moi je lévite déjà, elle est à quelques mètres de moi, je vais pouvoir suivre toutes ses expressions, très légèrement en contre-plongée, sans personne directement devant moi... Soudain, avec "Furie terribili", le tonnerre gronde, la foudre éclate, le vent siffle et devant moi une sorcière invoque les furies, je me crois transportée dans une clairière moyenâgeuse ou j'assiste au prologue d'un rite pandémoniaque, si l'orchestre était complet, j'aurais presque peur ! Les bravos me ramènent au 20ème siècle : je renonce à photographier Cécilia pour applaudir tout mon saoûl.
Le beau guerrier dédaigna ses avances, dans "Dunque i lacci... Ah, crudele" la pauvre sorcière se lamente entre rage et désespérance : et toc, ça y est, la voix chaude et veloutée de la cantatrice noie mes yeux de larmes, je voudrais qu'elles soient de miel pour édulcorer sa douleur. Les ovations se déchaînent trop tôt à mon goût, Cecilia, toujours d'une sincérité totale, mériterait bien quelques secondes de silence pour évacuer son trop-plein d'émotion et revenir parmi nous...
La belle poursuit avec le joyeux "Scherza in mar" où ses vocalises sont aussi tortueuses que les façons dont son cœur compte triompher. Cecilia irradie d'un plaisir contagieux, presque enfantin et moi j'oublie tout, le public, la météo, les emmerdements en cours, j'aimerais que ça ne finisse pas et je sais que j'ai bien fait de venir, malgré tout, que j'engrange du plaisir et de l'énergie où puiser pour affronter le reste...
Foin d'aéroport et de bateau pour nous transporter au pied des pyramides, "Che sento, o dio... Se pietà" nous emmène aux côtés d'une Cléopâtre ravagée car elle imagine déjà son Jules écharpé parti vers les Jardins d'Osiris. Les implorations de la mezzo transcendent le calvaire que vit la reine d'Égypte et son martyre parfois épuré à pas plus d'un souffle me fait mal physiquement, je me transforme en fontaine. Plus rien n'existe que la torture qui s'exhale de ce chant, je voudrais à la fois qu'il s'achève et qu'il se prolonge : je crois que j'exorcise et que j'évacue beaucoup de mes propres inquiétudes durant cet air. Les dernières notes se dissipent et Cecilia salue, tout au bord des larmes... Je sais qu'elle doit maîtriser son émotion pour ne pas avoir le souffle et la voix coupés mais comment y parvient-elle ? Je suis placée à quelques pas et je vois bien que c'est un miracle que sa détresse ne roule pas sur ses joues...
La Scintilla joue Porpora tandis que je réintègre Paris, la Salle Pleyel, mon fauteuil, le public et la suite du concert.
La belle nous revient avec " V'adoro pupille" où la coquine Cléopâtre supplie ses prunelles (d'un magnifique marron, ce soir-là) de ménager son propre cœur (si j'ai bien tout compris...). Détendue, je me suis abandonnée aux nuances de cette voix aux couleurs brunes et chatoyantes d'un violoncelle baroque et là, c'est d'extase, d'apesanteur que mes pleurs coulaient...
Après tant de péripéties, César a la sagesse d'être comme le Veau d'Or, toujours debout ! Cléo exprime son vertige dans " Da tempeste" et moi je savoure le bonheur de voir et d'entendre une Cécilia ravie folâtrer comme une hirondelle au printemps avec cet air de Häendel.
Pour fofoliser davantage dans "M'adora l'idol mio" où une dulcinée chante sa loyauté à Thésée la cantatrice entreprend une compétition avec un hautboïste venu à ses côtés sur scène. Durant cette escarmouche la voix et l'instrument s'envrillent l'une à l'autre dans un grandiose cours-près-moi-que-je-t'attrape comme pour démontrer aux coincés et aux rabat-joie que l'on doit aussi s'amuser sur une scène d'opéra ! Moi j'exulte !! À la fin de l'air, toute la salle se lève pour un triomphe que Cecilia partage comme toujours avec ses musiciens.
Je reste benoîtement dans mon fauteuil pendant la grande agitation de l'entracte. On s'active devant moi, à mon grand déplaisir on évacue les machines à tonnerre mais on rajoute des chaises dont Ada Pesch vérifie le bon agencement : le reste de la troupe a vaincu les neiges éternelles ! Ca va et ça vient sur scène, j'apprécie cette ambiance à la bonne franquette, sans chiqué... Puis, le public se réinstalle, les lumières se tamisent, et oui, toute La Scintilla fait son entrée, ils s'accordent et c'est reparti !!!
Cécilia réapparaît... avec la même robe noire. Ben zut, alors, il est où, l'affriolant bustier qu'elle portait à Londres et peut-être à Bruxelles et à Amsterdam, hein ???? C'est sans doute à cette peste de météo que nous devons une diva (un peu) moins sexy que les Englishs...
Des chants d'oiseaux envahissent la salle Pleyel, un accompagnement tout en délicatesse se tisse autour de la voix qui chante calmement son amour de la liberté dans "Felicissima quest'alma". Une grande sensation de sécurité m'envahit, je me crois presque dans une forêt, l'été au crépuscule, lorsque les bêtes à plumes confient au soleil qui se meurt des arcanes où puiser la force de réapparaître au matin. Cecilia nous offre sa douceur, sa tendresse dans une communion d'âme à âmes...
Puis l'orchestre entame " Pugneran con noi le stelle" où une épouse furibarde jure vengeance. Et beh, c'est impressionnant une Italienne en colère, moi je vous le dis : je me faisais toute petite !
La mezzo romaine poursuit avec "Ah mio cor" où Alcina oscille entre l'accablement et le courage, la lassitude et la fermeté en une véritable synthèse de notre parcours terrestre, constamment en balance entre les deux. Moi, avec ma dépression, je me suis retrouvée toute entière dans cette aria, dans cette voix profonde, bouleversante, porteuse d'un accablement sans issue qui, tel un trou noir, absorbe tout... Et brusquement, une vague d'énergie nous soulève : on voudrait tout entreprendre, on pense que l'on a enfin transpercé nos pires dragons mais, las, le découragement revient nous enserer de ses brumes dans les volutes d'une tristesse sans fin...
Pour laisser le temps à Cecilia et à nous aussi d'atterrir après un tel Himalaya d'émotions l'orchestre se lance gaillardement dans la marche de Jules César.
Ouf, réconfortés, nous voyons un trompettiste et un hautboïste entourer la diva pour "Desterò dall’empia Dite" un air où il encore question de furies, de fantômes terrifiants et d'autres charmants personnages. Les trois complices s'amusent comme des lutins à se poursuivre dans des arabesques effrénées et Cecilia conclut avec un beau geste d'escrimeuse où elle mime l'embrochage du trompette ! La salle est en liesse, comme tout le monde, j'en veux encore, encore, encore !!!
La belle ne nous quitte pas déjà : avec "Bel piacer" un air frais et joyeux la romaine nous encourage à profiter de l'amour. C'est un moment d'intimité toute simple où Cecilia donne l'impression de parler comme une amie à chacun d'entre nous.
Elle prolonge encore le concert avec "Lascia la spina" "Laisse l'épine, cueille la rose..." une aria grave pour quelque chose de si dur à appliquer, parfois. Cecilia affectionne beaucoup ce chant, il me semble qu'elle l'avait déjà mis en bis de son récital "Sacrificium" au Théâtre des Champs-Élysées.
Mais il faut bien conclure... et en toute magnificence ! Elle attaque le da capo de "Son qual nave" avec une note qu'elle entonne face à la salle, qu'elle continue en se tournant vers l'arrière-scène, qu'elle prolonge encore en repivotant vers Ada Pesch en variant les couleurs de sa voix, tout ça d'un seul souffle ! J'en ai mal à la cage thoracique, c'est comme si je n'arrivais plus à respirer, je suis hypnotisée, grisée par un mélange d'effroi et d'enthousiasme... Et ça dure, et ça dure... Quand enfin elle s'oxygène, le public, en transe l'ovationne, elle doit nous calmer pour reprendre son chant tout en montagnes russes, en sauts et en dos d'âne. Triomphe est un mot faiblard pour qualifier l'acclamation qui se déchaîne alors, c'est une apothéose, toute la salle est debout, qui acclame, Cecilia salue, sort, revient, on lui apporte des fleurs...
Ce bouquet me rappelle l'enveloppe que j'ai pour elle et où j'ai mis le poème qu'elle m'a inspiré ainsi que quelques autres. Je me précipite vers la scène avant qu'elle ne sorte définitivement : oui, la folle qui bousculait tout le monde debout en train d'acclamer Cecilia c'était moi, la toquée qui lui a tendu une enveloppe rouge juste avant qu'elle ne sorte de scène, c'était bibi. Sitôt fait, en pleine régression, telle une ado ou un peu plus devant Lady Gaga, je me rue vers la sortie, je cavale jusqu'à l'entrée des artistes ou quelques quidams attendent déjà (sont passés par où, j'ai doublé tout le monde ????). La sœur tourière charmante préposée au filtrage des entrants nous informe qu'il n'y a pas d'autre sortie (j'espère pour la sécurité que ce n'est qu'un mensonge !), que Cecilia Bartoli est obligée de passer par là, que oui, nous allons donc la rencontrer mais que cela risque de prendre du temps car elle reçoit quelques personnes dans sa loge et qu'elle ignore s'ils ont prévu quelque chose ou pas. Ô Seigneur en qui je ne crois pas, soyez loué pour les quelques millénaires qui viennent, je l'ai ratée trois fois mais celle-ci sera la bonne, j'en frisonne de soulagement et aussi de trac, pourvu que l'émotion ne me pétrifie pas trop... Histoire de vérifier que j'ai un stylo qui fonctionne, je note l'heure sur un ticket de métro, 19h50, je sors "Sacrificium" de mon sac et j'implore tous les Dieux jamais imaginés pour qu'elle n'ait pas égaré mon enveloppe quelque part dans les coulisses. Le temps passe, d'autres admirateurs arrivent, on évacue le clavecin démonté, quelques personnes entrent, d'autres sortent, la jolie Cerbère plaisante avec les pompiers de garde puis quelques musiciens apparaissent, leur instrument à la main ou sur le dos : "Bravo, bravo !" lance la mini foule reconnaissante. Sergio Ciomei, le claveciniste passe avec d'autres, puis Ada Pesch, la cheftaine, très applaudie et d'autres encore. Les aiguilles de la pendule avancent et mon cœur tente de reproduire les ornementations baroques avec une très belle arythmie : ça rentre, ça sort, ça téléphone à la gardienne des lieux, ça m'énerve !!
Enfin la porte s'ouvre sur une Cecilia souriante, un pot de fleurs dans les bras : elle le dépose sur la banque de l'accueil, tout près de moi, une personne lui donne des photos de ses débuts à dédicacer, puis c'est le tour d'un monsieur, et d'autres encore... Moi, intimidée quand même, j'attends que les plus ardents soient servis, je souris à Silvana, sa maman, puis j'ose enfin lui tendre mon CD en lui soufflant "Pour Dominique" qu'elle m'autographie de son écriture toute en rondeur, une dame lui tend un magazine, quelqu'un d'autre le programme du concert : je m'enhardis à lui demander une photo, elle se tourne vers moi et clic ! je pourrai dire à postérité, j'y étais !Koi donc que voilà ????? Img_4910
La diva signe, répond aux questions et je me lance : "Je peux vous faire un bisou ?", elle se tourne vers moi et nous nous embrassons sur les deux joues : je n’ai qu’une envie, la serrer contre moi mais je n’ose pas... Ce qui m’intimide le plus ce n’est pas Cecilia mais ce qui émane de tous ses autres admirateurs venus l’attendre : j’ai à côté de moi la plus grande cantatrice de notre époque, donc respect, déférence et retenue ! Ah, je la voudrais toute à moi, j’oserai lui dire tant de choses, qu'il faut absolument graver sur DVD le récital "Sacrificium" car le film déjà sorti ne montre pas l'extraordinaire échange avec le public qui se passe sur scène, que j'espère que "Le Comte Ory" en Janvier à Zurich sera filmé, lui aussi, etc. Mais d’autres attendent leur autographe, leurs quelques petites phrases, leur photo, leurs bisous et moi je reste là, pique-plante, je vais finir par agacer. D’ailleurs une personne, peut-être l’attachée de presse de Decca me demande : "Vous avez d’autres choses à dédicacer ?" alors je me recule en attendant de récupérer mon stylo que j’ai prêté, quelqu’un peut me dire pourquoi je ne me suis pas déplacée pour prendre en photo Cecilia de face occupée avec ses fans, hein ????????? Finalement mon bien m’est rendu et je m’en vais tandis que la belle lance un "Emozione !". J'en ai tant rêvé et ce fut si court...
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Message  opera rara Lun 10 Jan - 12:41

MERCI Dominique

Passionnant ! I love you
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Message  Dominique Lun 10 Jan - 23:26

Merci ! C'est aussi commentable et visible avec photos ici http://www.venez-chez-domi.fr/blog/?p=2450
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Message  Dominique Mar 11 Jan - 18:09

Miss Rafaella, à présent que j'ai donné mes impressions, on peut avoir les tiennes ???? I love you I love you I love you
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Message  apoline Mar 11 Jan - 19:41

Quel compte-rendu ! superbe !
Tu sais magnifiquement faire partager ton émotion.
Merci
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Message  Rafaella Mer 12 Jan - 3:22

Dominique a écrit:Miss Rafaella, à présent que j'ai donné mes impressions, on peut avoir les tiennes ???? I love you I love you I love you
J'arrive, j'arrive !!! Laisse-moi le temps de me remettre de ce CR superlatif !!!
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Message  Dominique Mar 18 Jan - 11:30

Et ben, Raf', en panne d'inspiration ?
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Message  Rafaella Mar 18 Jan - 23:28

Dominique a écrit:Et ben, Raf', en panne d'inspiration ?
Mais c'est qu'il est épouvantablement difficile de passer après un tel... "compte rendu" n'est pas le mot, "critique", encore moins, "analyse", il n'en est pas question !!! De tout ce que j'ai pu lire ici ou ailleurs, je n'ai jamais rien vu de tel... Autant de passion, de ferveur, d'amour, fou, inconditionnel, gratuit. C'est merveilleux, c'est quelque chose que nous avons tous vécu un jour, pour une autre, pour un autre, pour Elle, sans oser vraiment l'avouer dans des mots aussi simples et beaux, aussi directs et sensibles, aussi crus, mêmes, en se mettant ainsi à nu... Bravo et surtout MERCI pour ce récit, cette chronique d'un dimanche pas comme les autres en direct de l'âme et du coeur de Dominique...
Pour revenir à ce concert... tu as déjà tout dit Dominique et si je n'y suis pas allée à ce point en mode groupie, j'en suis ressortie avec la même admiration devant une voix, certes, une technique, aussi, une sensibilité, itou, mais aussi devant une femme que j'ai découverte simple, proche, humble, mettant sans cesse en valeur ses musiciens et s'effaçant presque derrière eux, terriblement sympathique et sans chichi. On dit que plus elles sont grandes, plus elles sont simples, et je le crois de plus en plus.
Splendide et merveilleux.

Je sècherai moins sur La Walkyrie que j'ai vue à Milan et m'en vais vous préparer un petit quelque chose...
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Message  Dominique Mar 18 Jan - 23:49

Euh, la vache qui rit, j'aime moins...

Oui je sais où est la sortie... tongue
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Message  Zac Ven 11 Fév - 12:39

Ton CR est admirable, on s' y croirait !!!
Merci Dominique... Razz
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Message  Rafaella Mar 15 Fév - 0:54

Zac a écrit:Ton CR est admirable, on s' y croirait !!!
Merci Dominique... Razz
Et la vache qui rit attendra que Free m'ait remis internet, hein, là je viens de déménager... itou pour le Werther de Lyon ! Bisous les barjos je vous I love you en ce soir de saint Valentin !!!
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