CONTEMPORAIN
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Re: CONTEMPORAIN
Y a-t-il une musique après la musique contemporaine ?
Par JÉRÔME DUCROS Pianiste et compositeur.
C’est à peine croyable : d’ici à quelques années, la musique préférée des mélomanes pourrait être celle des compositeurs de leur temps ! Quoi ? Finis, les éternels bruitages sonores que les spécialistes se flattent d’être les seuls à comprendre ? Enterrés, les effets instrumentaux qui prétendent encore «déranger» quand ils ne font qu’endormir ? Oubliés, les «Beethoven non plus n’était pas aimé !» que les compositeurs lancent à la cantonade pour faire porter au public la responsabilité de leur propre indigence ? Patience, cela se pourrait. La musique du futur est bientôt derrière nous.
L’art contemporain étant une création du XXe siècle, le passage au XXIe le relègue de facto aux abîmes du passé. Dès lors, la querelle esthétique qui entoure depuis des décennies la musique dite «contemporaine» prend un tour inédit. En 1990, il était encore périlleux de contester les canons du siècle. On ne touchait pas à Boulez, à Stockhausen ni à leurs descendants, et on était prié d’écrire dans un style compatible. Les accusations de révisionnisme pleuvaient sur les récalcitrants. Au XXIe, nul doute que la remise en cause de ce style vieillissant finira par représenter le parangon de la modernité, il en a toujours été ainsi. Mais cette opposition n’est pas encore bien admise. Il faut dire qu’elle prend chez les compositeurs (en France, Beffa, Connesson, Delplace…) des allures de retour - à la tonalité, à la pulsation, à l’harmonie, à tout ce qui rend, depuis des siècles, la musique chantable. Est-ce si grave ? Est-ce inéluctable ?
Grave, assurément non. Les bouleversements ont souvent pour principe une opposition au passé récent par convocation d’un passé plus ancien. «Révolution», étymologiquement, veut dire «retour». La Renaissance prend congé du Moyen Age en lui opposant un retour aux canons gréco-latins. La Réforme de Luther s’appuie sur saint Paul. Renaissance, Réforme, Révolution : ces actes fondateurs de la pensée moderne ont tous pour préfixe ce «re» banni de la modernité contemporaine, qui préfère réserver son usage à «révisionniste» ou à «réactionnaire».
Ce rejet de la musique néo-tonale s’appuie sur une téléologie qui a la vie dure. On apprend au conservatoire que l’histoire de la musique est celle d’un cheminement dont le dessein était de mener à la musique atonale, que la complexification du discours est consubstantielle à l’évolution artistique. Or, c’est faux : du XVIe à Monteverdi, de Bach à Haydn, de Mozart à Beethoven, l’évolution a plutôt consisté en un accroissement de l’efficacité émotionnelle par simplification du discours. Priorité à l’épiderme : le romantisme, dit Stendhal pour défendre son avènement, «c’est l’art de donner aux peuples les œuvres qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible». Le plaisir des peuples : la rupture nous est rarement enseignée sous cet angle.
Est-ce inéluctable ? Pour répondre à cette deuxième question, il nous faut affronter les paradoxes de la modernité. Etre moderne, nous apprend-on, c’est refuser la norme. Soit. Mais que doit-on faire quand le moderne est devenu la norme ? Si mon professeur m’ordonne d’être moderne tout en m’expliquant qu’être moderne, c’est désobéir à ses professeurs, que dois-je faire ? Cette aporie met en lumière le vice de forme originel du modernisme : avoir considéré comme un tout ses deux grands paramètres, l’attitude et l’esthétique. Aux grandes heures de la modernité, début XXe, les deux allaient de pair dans des œuvres saisissantes. Désormais, soit je choisis l’esthétique moderne : j’écris de la musique «contemporaine» au sens habituel du mot, et mon attitude est alors antimoderne car j’obéis aux canons de mes prédécesseurs ; soit je choisis l’attitude moderne : je rejette les critères imposés de la modernité et il en sort une œuvre littéralement antimoderne. Si la vraie modernité exige qu’on conjugue une attitude et une esthétique qui lui soient entièrement soumises, force est de conclure qu’il est impossible aujourd’hui d’être moderne.
Il faut être contemporain, me direz-vous ? Les deux sens contradictoires du terme «contemporain» le rendent irrecevable. L’un est éternel : «être de son temps», on le sera toujours dans dix siècles ; l’autre, fugitif : l’art «contemporain» est un courant artistique par nature destiné à tirer un jour sa révérence. La formulation est rusée. Le jour où le style est attaqué, l’acception temporelle vole à son secours : les ennemis de cette musique ne sont pas de leur temps ! Soyons sérieux : seule l’acception stylistique a un sens. C’est au «style» contemporain que des compositeurs s’attaquent aujourd’hui, et c’est bien légitime. C’est ce même style que les gardiens du temple défendent, et c’est leur rôle.
Ils pourraient cependant noter que les contemporains certifiés conformes sont eux-mêmes, après tout, rétrogrades. L’épopée de l’art, si l’on s’en tient à la vision darwinienne qui lui sert d’histoire officielle, est close. Les Modernes emblématiques ont mis un terme à cette grande aventure qui a exhaussé l’homme au-delà de sa condition première, qui a transfiguré l’artisan modeste doutant de ses mains en artiste génial ne doutant pas de son talent, qui a offert à nos sens tous les degrés possibles de la contemplation, de Lascaux à la toile blanche, du plain-chant au silence de Cage, de la sculpture antique à l’urinoir. En un mot : de l’œuvre sans signature à la signature sans œuvre.
Le summum du moderne ayant été atteint, écrire après, quoiqu’il arrive, c’est «revenir». Comment s’étonner dès lors que l’on plaide pour une remise en cause radicale des dogmes vingtiémistes plutôt que pour leur perpétuation sous une forme édulcorée ? La vraie critique de l’esthétique centenaire encore en vigueur implique une opposition à des principes eux-mêmes essentiellement négatifs - en musique : pas de pulsation, pas de mélodie, pas de tonalité. Ce refus initial, que l’art du XXe brandit comme un étendard, et que la production régulière de nouveaux «courants» n’a jamais contredit, va bien devoir souffrir que l’on s’oppose à lui. Mais comment ? S’opposer à du tonal, on voit en gros en quoi cela consiste : écrire atonal. S’opposer à de l’atonal ? Comment le dire en restant poli… ? Ecrire «anatonal» ?!
Esthétique et attitude modernes arrivent au faîte de leur antagonisme. Si, dans le combat qu’elles ne peuvent éviter de se livrer, la seconde venait à triompher de la première, on entendrait bientôt murmurer qu’écrire «contemporain» en 2010 n’a pas davantage de sens qu’écrire «romantique» en 1910 ou «classique» en 1810. Il ne s’agira pas alors de nier la valeur de la musique contemporaine ni d’amoindrir son rôle, mais bien au contraire, en s’y opposant, de reconnaître qu’elle a fait son temps, donc qu’elle a existé.
(Cet article est la synthèse d'un article paru dans la revue Commentaire, n° 129, printemps 2010.)
Par JÉRÔME DUCROS Pianiste et compositeur.
C’est à peine croyable : d’ici à quelques années, la musique préférée des mélomanes pourrait être celle des compositeurs de leur temps ! Quoi ? Finis, les éternels bruitages sonores que les spécialistes se flattent d’être les seuls à comprendre ? Enterrés, les effets instrumentaux qui prétendent encore «déranger» quand ils ne font qu’endormir ? Oubliés, les «Beethoven non plus n’était pas aimé !» que les compositeurs lancent à la cantonade pour faire porter au public la responsabilité de leur propre indigence ? Patience, cela se pourrait. La musique du futur est bientôt derrière nous.
L’art contemporain étant une création du XXe siècle, le passage au XXIe le relègue de facto aux abîmes du passé. Dès lors, la querelle esthétique qui entoure depuis des décennies la musique dite «contemporaine» prend un tour inédit. En 1990, il était encore périlleux de contester les canons du siècle. On ne touchait pas à Boulez, à Stockhausen ni à leurs descendants, et on était prié d’écrire dans un style compatible. Les accusations de révisionnisme pleuvaient sur les récalcitrants. Au XXIe, nul doute que la remise en cause de ce style vieillissant finira par représenter le parangon de la modernité, il en a toujours été ainsi. Mais cette opposition n’est pas encore bien admise. Il faut dire qu’elle prend chez les compositeurs (en France, Beffa, Connesson, Delplace…) des allures de retour - à la tonalité, à la pulsation, à l’harmonie, à tout ce qui rend, depuis des siècles, la musique chantable. Est-ce si grave ? Est-ce inéluctable ?
Grave, assurément non. Les bouleversements ont souvent pour principe une opposition au passé récent par convocation d’un passé plus ancien. «Révolution», étymologiquement, veut dire «retour». La Renaissance prend congé du Moyen Age en lui opposant un retour aux canons gréco-latins. La Réforme de Luther s’appuie sur saint Paul. Renaissance, Réforme, Révolution : ces actes fondateurs de la pensée moderne ont tous pour préfixe ce «re» banni de la modernité contemporaine, qui préfère réserver son usage à «révisionniste» ou à «réactionnaire».
Ce rejet de la musique néo-tonale s’appuie sur une téléologie qui a la vie dure. On apprend au conservatoire que l’histoire de la musique est celle d’un cheminement dont le dessein était de mener à la musique atonale, que la complexification du discours est consubstantielle à l’évolution artistique. Or, c’est faux : du XVIe à Monteverdi, de Bach à Haydn, de Mozart à Beethoven, l’évolution a plutôt consisté en un accroissement de l’efficacité émotionnelle par simplification du discours. Priorité à l’épiderme : le romantisme, dit Stendhal pour défendre son avènement, «c’est l’art de donner aux peuples les œuvres qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible». Le plaisir des peuples : la rupture nous est rarement enseignée sous cet angle.
Est-ce inéluctable ? Pour répondre à cette deuxième question, il nous faut affronter les paradoxes de la modernité. Etre moderne, nous apprend-on, c’est refuser la norme. Soit. Mais que doit-on faire quand le moderne est devenu la norme ? Si mon professeur m’ordonne d’être moderne tout en m’expliquant qu’être moderne, c’est désobéir à ses professeurs, que dois-je faire ? Cette aporie met en lumière le vice de forme originel du modernisme : avoir considéré comme un tout ses deux grands paramètres, l’attitude et l’esthétique. Aux grandes heures de la modernité, début XXe, les deux allaient de pair dans des œuvres saisissantes. Désormais, soit je choisis l’esthétique moderne : j’écris de la musique «contemporaine» au sens habituel du mot, et mon attitude est alors antimoderne car j’obéis aux canons de mes prédécesseurs ; soit je choisis l’attitude moderne : je rejette les critères imposés de la modernité et il en sort une œuvre littéralement antimoderne. Si la vraie modernité exige qu’on conjugue une attitude et une esthétique qui lui soient entièrement soumises, force est de conclure qu’il est impossible aujourd’hui d’être moderne.
Il faut être contemporain, me direz-vous ? Les deux sens contradictoires du terme «contemporain» le rendent irrecevable. L’un est éternel : «être de son temps», on le sera toujours dans dix siècles ; l’autre, fugitif : l’art «contemporain» est un courant artistique par nature destiné à tirer un jour sa révérence. La formulation est rusée. Le jour où le style est attaqué, l’acception temporelle vole à son secours : les ennemis de cette musique ne sont pas de leur temps ! Soyons sérieux : seule l’acception stylistique a un sens. C’est au «style» contemporain que des compositeurs s’attaquent aujourd’hui, et c’est bien légitime. C’est ce même style que les gardiens du temple défendent, et c’est leur rôle.
Ils pourraient cependant noter que les contemporains certifiés conformes sont eux-mêmes, après tout, rétrogrades. L’épopée de l’art, si l’on s’en tient à la vision darwinienne qui lui sert d’histoire officielle, est close. Les Modernes emblématiques ont mis un terme à cette grande aventure qui a exhaussé l’homme au-delà de sa condition première, qui a transfiguré l’artisan modeste doutant de ses mains en artiste génial ne doutant pas de son talent, qui a offert à nos sens tous les degrés possibles de la contemplation, de Lascaux à la toile blanche, du plain-chant au silence de Cage, de la sculpture antique à l’urinoir. En un mot : de l’œuvre sans signature à la signature sans œuvre.
Le summum du moderne ayant été atteint, écrire après, quoiqu’il arrive, c’est «revenir». Comment s’étonner dès lors que l’on plaide pour une remise en cause radicale des dogmes vingtiémistes plutôt que pour leur perpétuation sous une forme édulcorée ? La vraie critique de l’esthétique centenaire encore en vigueur implique une opposition à des principes eux-mêmes essentiellement négatifs - en musique : pas de pulsation, pas de mélodie, pas de tonalité. Ce refus initial, que l’art du XXe brandit comme un étendard, et que la production régulière de nouveaux «courants» n’a jamais contredit, va bien devoir souffrir que l’on s’oppose à lui. Mais comment ? S’opposer à du tonal, on voit en gros en quoi cela consiste : écrire atonal. S’opposer à de l’atonal ? Comment le dire en restant poli… ? Ecrire «anatonal» ?!
Esthétique et attitude modernes arrivent au faîte de leur antagonisme. Si, dans le combat qu’elles ne peuvent éviter de se livrer, la seconde venait à triompher de la première, on entendrait bientôt murmurer qu’écrire «contemporain» en 2010 n’a pas davantage de sens qu’écrire «romantique» en 1910 ou «classique» en 1810. Il ne s’agira pas alors de nier la valeur de la musique contemporaine ni d’amoindrir son rôle, mais bien au contraire, en s’y opposant, de reconnaître qu’elle a fait son temps, donc qu’elle a existé.
(Cet article est la synthèse d'un article paru dans la revue Commentaire, n° 129, printemps 2010.)
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Merci beaucoup ! C'est très intéressant !
Alcina- Messages : 1206
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Re: CONTEMPORAIN
De rien, c' est un plaisir ...
Zac- Administrateur
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Contemporain
Voila une analyse qui remet les pendules à l'heure. Je suis tout à fait d'accord sur les arguments. Dans tous les domaines il s'agit de courants qui durent un laps de temps plus ou moins long. Certains résisterons, d'autres disparaitrons comme beaucoup avant eux. Merci Zac.
yana- Messages : 289
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Re: CONTEMPORAIN
Zac a écrit:De rien, c' est un plaisir ...
Non mais vraiment, ça pose très bien le pb.
C'est pareil en littérature. Comment peut-on aller plus loin que Joyce ? (je ne parle même pas du nouveau roman, c'est de la gnognotte formaliste, à côté de ce qu'a fait Joyce trente ans plus tôt). Du coup, retour au récit pur et dur et enrichi des recherches radicales d'avant. Pour le meilleur, et pour le pire (surtout dans la littérature française, mais là je suis mauvaise langue)
Alcina- Messages : 1206
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Re: CONTEMPORAIN
Oui, ben c'est la grande histoire du monde, quoi !Alcina a écrit:Zac a écrit:De rien, c' est un plaisir ...
Non mais vraiment, ça pose très bien le pb.
C'est pareil en littérature. Comment peut-on aller plus loin que Joyce ? (je ne parle même pas du nouveau roman, c'est de la gnognotte formaliste, à côté de ce qu'a fait Joyce trente ans plus tôt). Du coup, retour au récit pur et dur et enrichi des recherches radicales d'avant. Pour le meilleur, et pour le pire (surtout dans la littérature française, mais là je suis mauvaise langue)
Rafaella- Messages : 1775
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Re: CONTEMPORAIN
Rafaella a écrit:Oui, ben c'est la grande histoire du monde, quoi !Alcina a écrit:Zac a écrit:De rien, c' est un plaisir ...
Non mais vraiment, ça pose très bien le pb.
C'est pareil en littérature. Comment peut-on aller plus loin que Joyce ? (je ne parle même pas du nouveau roman, c'est de la gnognotte formaliste, à côté de ce qu'a fait Joyce trente ans plus tôt). Du coup, retour au récit pur et dur et enrichi des recherches radicales d'avant. Pour le meilleur, et pour le pire (surtout dans la littérature française, mais là je suis mauvaise langue)
Voilà !
Alcina- Messages : 1206
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Re: CONTEMPORAIN
Et oui, le contemporain peut-être audible, et toute l' oeuvre est de cet acabit...
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Oui, c'est pas mal du tout cette oeuvre. Elle est disponible pour un prix minuscule chez Sony par Bernstein.
http://www.amazon.fr/Holst-Plan%C3%A8tes-Gustav/dp/B0000544EW/ref=sr_1_7?ie=UTF8&s=music&qid=1275734018&sr=8-7
http://www.amazon.fr/Holst-Plan%C3%A8tes-Gustav/dp/B0000544EW/ref=sr_1_7?ie=UTF8&s=music&qid=1275734018&sr=8-7
Alcina- Messages : 1206
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Re: CONTEMPORAIN
Ah, "Les Planètes"... J'adore, quelque soit mon humeur il y en a toujours une qui parvient à m'accrocher et puis une autre, etc. Quand au choeur féminin final, c'est un moment de pure zénitude
Moi je préfère la version Karajan
Moi je préfère la version Karajan
contemporain
Tu as raison. Les trois extraits sont très audibles. J'y retrouve une mélodie. Le second est vraiment époustouflant. Bravo au pianiste. Les planètes je connais un peu. Mais il reste des compositions qui me sont hermétiques.
yana- Messages : 289
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Re: CONTEMPORAIN
Bon, c' est plutôt du jazz que du classique, mais c' est contemporain et J' ADORE :
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Pour vous réconcilier avec le contemporain, en voici un "soft":
http://www.musicme.com/Tony-Hymas/albums/De-L'origine-Du-Monde-3521383416808.html
J' ai "spoilé" le visuel de la pochette qui peut être heurtant.... (Pensez à la toile de Courbet!)
http://www.musicme.com/Tony-Hymas/albums/De-L'origine-Du-Monde-3521383416808.html
- Spoiler:
J' ai "spoilé" le visuel de la pochette qui peut être heurtant.... (Pensez à la toile de Courbet!)
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Que l' on aime où pas, la performance reste étourdissante !!!
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Désolé, rien sur le tube......
Zac- Administrateur
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Re: CONTEMPORAIN
Un "monstre" du contemporain......
Soyez rassurés, cela est audible.......
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Zac- Administrateur
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