Une belle initiative pianistique
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Une belle initiative pianistique
Ils sont deux, elle est pianisteet comédienne, lui photographe. Et ils ont décidé de sillonner l'Europe, à vélo et ... en tractant un piano...
http://www.pianotrip.com/pages/Lesprit_du_voyage-1549311.html
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Re: Une belle initiative pianistique
Ils vont se faire les mollets, c'est bien pour eux...
La Vioque- Messages : 1313
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Re: Une belle initiative pianistique
Un peu périlleux et fou tout cela mais quelle aventure ! 

Clara- Messages : 1070
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Re: Une belle initiative pianistique
J' aime énormément ce genre de projets fous, ces doux rêveurs qui se lancent dans des aventures à priori insensées ...
Merci miss D.
Merci miss D.

Zac- Administrateur
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Re: Une belle initiative pianistique
Relooking pour les pianos Pleyel, la plus ancienne manufacture du monde
Dans un immeuble moderne près du stade de France, à Saint-Denis, se cache la dernière manufacture de pianos en France. Pleyel n'en fabrique plus que 25 par an, mais mise sur le luxe et la marque fait même appel à des designers. Lire la suite l'article
Alors que les quinze artisans de l'entreprise travaillent avec grande minutie, la dernière fierté de Pleyel trône dans la manufacture: un piano à queue laqué, couleur marron-aubergine, intérieur turquoise, pieds transparents. "Ca donne une impression de flottement", souligne le directeur artistique de Pleyel, Arnaud Marion. L'instrument est signé du designer Hilton McConnico.
"Ca fait 250 ans que les pianos ont les mêmes formes, avec un côté passéiste, noir, funéraire", regrette Arnaud Marion. "Les intérieurs ont changé donc si on veut pouvoir y faire entrer les pianos, il faut les moderniser", poursuit-il.
Pleyel, le plus ancien facteur de pianos encore en activité dans le monde, né il y a 203 ans, veut "s'attaquer à l'esthétique".
Le piano McConnico devrait sortir de l'atelier dans les semaines à venir. Son prix ? 95.000 euros. Il est dans les prix moyens proposés par Pleyel, depuis que la marque a changé de cible et ne cherche plus à concurrencer les Chinois sur la quantité.
Les Chinois et les Coréens proposent des pianos à partir de 2.000 euros et vendent environ 80% des pianos dans le monde. De plus, alors que dans les années 1980, 45.000 pianos neufs étaient vendus chaque année en France, il n'y en a plus que 8.000 aujourd'hui, selon M. Marion.
Pour survivre à cette concurrence et à la crise, Pleyel a bouleversé ses habitudes en 10 ans, quittant Alès en 2007 pour retourner à Saint-Denis où elle était restée 100 ans à partir de 1865, et réduisant sa production pour passer de 1.700 pianos fabriqués en 2000 à 25 aujourd'hui.
Selon Arnaud Marion, qui était à l'origine "manager de crise", l'entreprise va mieux et est même "sur la pente de gagner" de l'argent. Il rappelle que la fabrication des pianos a été interrompue plusieurs mois à cause d'un incendie l'année dernière.
Quant aux clients, il s'agit de "mélomanes, de musiciens, d'amateurs", mais aussi de personnes qui veulent "un bel instrument de designer, une pièce d'exception", à l'instar du propriétaire d'un yatch de 125 m qui a commandé un piano en ébène de Macassar pour son bateau.
Si Pleyel fut le fournisseur de Chopin et que ses pianos sont "l'idéal pour le répertoire classique" selon Arnaud Marion, les concertistes préfèrent souvent d'autres instruments, comme ceux de la firme américaine Steinway.
Mais Arnaud Marion est fier de raconter que, parfois, des voyageurs allant de Paris à l'aéroport de Roissy s'arrêtent à cet atypique atelier Pleyel, et de dire que la marque "incarne l'exception française".
Dans un immeuble moderne près du stade de France, à Saint-Denis, se cache la dernière manufacture de pianos en France. Pleyel n'en fabrique plus que 25 par an, mais mise sur le luxe et la marque fait même appel à des designers. Lire la suite l'article
Alors que les quinze artisans de l'entreprise travaillent avec grande minutie, la dernière fierté de Pleyel trône dans la manufacture: un piano à queue laqué, couleur marron-aubergine, intérieur turquoise, pieds transparents. "Ca donne une impression de flottement", souligne le directeur artistique de Pleyel, Arnaud Marion. L'instrument est signé du designer Hilton McConnico.
"Ca fait 250 ans que les pianos ont les mêmes formes, avec un côté passéiste, noir, funéraire", regrette Arnaud Marion. "Les intérieurs ont changé donc si on veut pouvoir y faire entrer les pianos, il faut les moderniser", poursuit-il.
Pleyel, le plus ancien facteur de pianos encore en activité dans le monde, né il y a 203 ans, veut "s'attaquer à l'esthétique".
Le piano McConnico devrait sortir de l'atelier dans les semaines à venir. Son prix ? 95.000 euros. Il est dans les prix moyens proposés par Pleyel, depuis que la marque a changé de cible et ne cherche plus à concurrencer les Chinois sur la quantité.
Les Chinois et les Coréens proposent des pianos à partir de 2.000 euros et vendent environ 80% des pianos dans le monde. De plus, alors que dans les années 1980, 45.000 pianos neufs étaient vendus chaque année en France, il n'y en a plus que 8.000 aujourd'hui, selon M. Marion.
Pour survivre à cette concurrence et à la crise, Pleyel a bouleversé ses habitudes en 10 ans, quittant Alès en 2007 pour retourner à Saint-Denis où elle était restée 100 ans à partir de 1865, et réduisant sa production pour passer de 1.700 pianos fabriqués en 2000 à 25 aujourd'hui.
Selon Arnaud Marion, qui était à l'origine "manager de crise", l'entreprise va mieux et est même "sur la pente de gagner" de l'argent. Il rappelle que la fabrication des pianos a été interrompue plusieurs mois à cause d'un incendie l'année dernière.
Quant aux clients, il s'agit de "mélomanes, de musiciens, d'amateurs", mais aussi de personnes qui veulent "un bel instrument de designer, une pièce d'exception", à l'instar du propriétaire d'un yatch de 125 m qui a commandé un piano en ébène de Macassar pour son bateau.
Si Pleyel fut le fournisseur de Chopin et que ses pianos sont "l'idéal pour le répertoire classique" selon Arnaud Marion, les concertistes préfèrent souvent d'autres instruments, comme ceux de la firme américaine Steinway.
Mais Arnaud Marion est fier de raconter que, parfois, des voyageurs allant de Paris à l'aéroport de Roissy s'arrêtent à cet atypique atelier Pleyel, et de dire que la marque "incarne l'exception française".
Zac- Administrateur
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Re: Une belle initiative pianistique
A la salle Pleyel, les pianos ne sont jamais des Pleyel, mais des Steinway.
Alcina- Messages : 1206
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Re: Une belle initiative pianistique
Peut-être qu'un Steinway est d'un prix plus abordable , quand on voit que le piano décrit dans l'article se situe dans les prix moyens de Pleyel à hauteur de... 95000 euros tout de même !
Clara- Messages : 1070
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