FIL DE VERS ...

[Zac]

Que de la joie vendredi chez Barjopera !
Les esprits , de la semaine sont libérés ,
Et c' est notre bonheur que sur le clavier
Nous épanchons , même si cela ne vous plaît pas !

[Clara]

Que de la joie vendredi chez Barjopera !
Les esprits , de la semaine sont libérés ,
Et c' est notre bonheur que sur le clavier
Nous épanchons , même si cela ne vous plaît pas !

J'adoooore ce titre !

Ah bon! y aura-il des ronchons
Qui de nous se gausser oseront?

[Zac]

Des barjos il est très simple de se gausser,
Mais c' est grand art que de vouloir les imiter !

[Clara]

N'essayez point d'imiter
Copier n'est pas égaler!

[Zac]

Me voila donc prêt à fermer la boutique,
mais demain encor, nous reliera la musique !

[Rafaella]

Gardienne du forum, je veille encore un peu
La nuit ne suffit pas à fatiguer mes yeux
Dispose et point groggy je me mets à l'ouvrage
Et accède à l'honneur d'être dernière des Barjes...

[Clara]

Bienvenue dans le droit fil
Sur le forum tu peux veiller
Avec toi dormirons tranquilles
Tes jetés pourras préparer

[Invité]

Hé blablabla blablabla
Et blablabla blablabla
Haie blablabla blablabla
Ai blablabla blablabla

Tout cela me fait penser à : https://barjopera.forum-actif.eu/rue-bric-a-brac-f5/otan-suspends-ton-vol-comme-dirait-le-general-de-gaulle-t63.htm

[Clara]

Eh bien Moi tu ne te foules pas
Spontanés et barges tu nous vois
Bla bla et bla bla ,de nous, ma foi
Surtout on ne se moquera pas

Tu prépares ta tournée du 24?

[Rafaella]

Noël chez les Barjos,
Voilà qui est rigolo,
Moi, hotte sur le dos
Et moi, avec Silvio !

[Mrs Dalloway]

Eh bien Moi tu ne te foules pas
Spontanés et barges tu nous vois
Bla bla et bla bla ,de nous, ma foi
Surtout on ne se moquera pas

Tu prépares ta tournée du 24?

BarJes ! Non mais ! Un effet poétique ?

[Zac]

Cette chère Clara et moi , comme tous les vendredi
Notre dernier mot n' avons donc toujours pas dit ?

[Dominique]

Puisque visiblement ça vous plaît :

Symphonie n°1, opus 10.

A Beethoven.

La musique est une île secrète,
Un écrin de délicates métamorphoses,
-margouillis de délirantes anamorphoses-
Aux abords infestés de trompeurs écueils
Ses rivages escarpés sont un recueil
Où s’enluminent les harpes éternelles des vagues.
Là, dénude-toi dans les senteurs des narcisses ;
Que dans leur œuvre noire plus rien ne t’extravague :
Par l’humble jusqu’au sublime il faut que tu glisses !

La musique est une île secrète,
Une amulette où s’affrontent en magie
Les éclats jaspés
De danses et de tours de lutins
Gouailleurs
Et d’échos de cithares
Babilleurs
De cantatilles où chatoie l’élégie
Et les vents se chamarrent ;
Là, féconde-toi à ce festin
De l’ombre échappé

La musique est une île secrète,
Un jardin paradisiaque
Où les lyres enfantent en un chant nuital
De doux rêves d’aurore lointaine
Et d’amour dionysiaque
Dedans l’embellie d’un azur firmamental.
Là, tu découvriras la fontaine
Des milles tendresses et des âcres liqueurs
Encloses dans l’île secrète de mon cœur.

[Clara]

Oui oui oui cela nous plaît ! Merci de fleurir le" fil de vers " de ta poésie ! La barre est haute maintenant !

[Rafaella]

Oui oui oui cela nous plaît ! Merci de fleurir le" fil de vers " de ta poésie ! La barre est haute maintenant !

A voir placée la barre si haut
Rafaella en perd ses mots
Mais puisque l'art élève l'âme
Raf un jour reprendra son calame...

[Dominique]

C'est après avoir pleuré toutes les larmes de mon corps (et je ne croyais pas en avoir tant...) sur l'Ave Maria dit de Caccini


que j'ai écrit ceci :

Ave Terra.

Ave Terra
Par tout cet amour pour toi la très sainte
Dévastée d'horreurs, mue par l'espérance
Par qui, l'âme en pleurs, au bord de l'errance
On perçoit le jour dont la peur se teinte

Ave Terra
Par les sucs du jour qui forgent mon âme,
Tout le sang du soir qu'une larme entraîne,
Tant de nuits pour voir une aube sereine
Sans voiler l'entour d'aigreur ou de flamme

Ave Terra
Par ces clairs-obscurs où il faut comprendre
Les regrets des cieux, l'appel de l'écume :
L'espoir des adieux dans l'ailleurs s'allume
Pour d'autres futurs on doit se déprendre

Ave Terra
Par toute la foi dans l'aube nouvelle
Qu'offre le pardon au cri de l'injure :
La paix de ce don un moment trop dure
Dans ton désarroi tes peurs te révèle

Ave Terra
Par l'écho des mers sur le seuil du temple,
Les marbres fendus qui toujours résonnent
Des hymnes perdus pour que s'abandonnent
Les cœurs grands ouverts qu'un Dieu nu contemple.

Mars 2009.
Lyon.

[Zac]

C' est très beau , merci de nous faire partager tes oeuvres .

[Rafaella]

C' est très beau , merci de nous faire partager tes oeuvres .

Attention tout de même à protéger tes droits d'auteur !

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