Ivan Fischer, Petra Lang, Wagner, Stravinsky, auditorium de Lyon

[Rafaella]

En fait je ne vous parlerai pas de Stravinsky parce que je suis partie à l'entracte tellement la première partie était folle de banalité... Siegfried Idyll pour se mettre en bouche. C'est gentil comme tout, élégiaque au possible, mais bon, ça décolle quand-même jamais. Le livret d'accompagnement nous expliquait que cette partition était un cadeau à sa femme, qui devait rester privé mais que Wagner a fini par le faire publier parce qu'il avait besoin d'argent. J'aurais préféré que Wagner eût toujours été riche... Bon, par un Barenboïm ou un Boulez, cela eût sûrement donné tout autre chose que "ça"... Mais bon.
Wesendonck Lieder avec Petra Lang ensuite. D'où j'étais (merci les places en troisième cat.) je la voyais de profil mais l'acoustique de l'auditorium de Lyon est décidément miraculeuse puisque je ne l'entendais pas si mal. J'avoue que j'aime beaucoup le timbre de cette chanteuse, que j'entendais pour la première fois. Mais la direction musicale ne suivait décidément pas (rapide et plate à la fois) et Petra lang a beau avoir une jolie voix, elle avait quand même l'air de se demander ce qu'elle chantait et comme je ne comprends pas l'allemand, je me le demandais aussi, son interprétation ne permettant pas de deviner grand chose des sentiments qu'expriment la partition et le texte. A part la robe, sobre quoique toute de dentelle aux manches, on était donc très loin de ça :

Donc je suis partie à l'entracte parce qu'attendre encore une demie-heure pour une autre petite demie-heure de musique dirigée comme ça (Petroushka), j'avais plus important, genre ma soutenance de mémoire à préparer, et mon sac pour partir au ski (le car part dans une heure !!!).
En fait ce post était surtout destiné à recommander à Dominique de courir le 2 février à l'auditorium de Lyon voir le Idoménée d'Aix, donné certes en version de concert mais avec une distribution quasi identique, Richard Croft en Idoménée (Richard I love you), et Minko à la baguette. Je ne sais ce que ça donnera sans la mise en scène de Py, mais musicalement c'était absolument fabuleux, alors fonce, Domi, tu ne seras pas déçue !!!

[Zac]

En fait je ne vous parlerai pas de Stravinsky parce que je suis partie à l'entracte tellement la première partie était folle de banalité... Siegfried Idyll pour se mettre en bouche. C'est gentil comme tout, élégiaque au possible, mais bon, ça décolle quand-même jamais. Le livret d'accompagnement nous expliquait que cette partition était un cadeau à sa femme, qui devait rester privé mais que Wagner a fini par le faire publier parce qu'il avait besoin d'argent. J'aurais préféré que Wagner eût toujours été riche... Bon, par un Barenboïm ou un Boulez, cela eût sûrement donné tout autre chose que "ça"... Mais bon.
Wesendonck Lieder avec Petra Lang ensuite. D'où j'étais (merci les places en troisième cat.) je la voyais de profil mais l'acoustique de l'auditorium de Lyon est décidément miraculeuse puisque je ne l'entendais pas si mal. J'avoue que j'aime beaucoup le timbre de cette chanteuse, que j'entendais pour la première fois. Mais la direction musicale ne suivait décidément pas (rapide et plate à la fois) et Petra lang a beau avoir une jolie voix, elle avait quand même l'air de se demander ce qu'elle chantait et comme je ne comprends pas l'allemand, je me le demandais aussi, son interprétation ne permettant pas de deviner grand chose des sentiments qu'expriment la partition et le texte. A part la robe, sobre quoique toute de dentelle aux manches, on était donc très loin de ça :

Donc je suis partie à l'entracte parce qu'attendre encore une demie-heure pour une autre petite demie-heure de musique dirigée comme ça (Petroushka), j'avais plus important, genre ma soutenance de mémoire à préparer, et mon sac pour partir au ski (le car part dans une heure !!!).
En fait ce post était surtout destiné à recommander à Dominique de courir le 2 février à l'auditorium de Lyon voir le Idoménée d'Aix, donné certes en version de concert mais avec une distribution quasi identique, Richard Croft en Idoménée (Richard I love you), et Minko à la baguette. Je ne sais ce que ça donnera sans la mise en scène de Py, mais musicalement c'était absolument fabuleux, alors fonce, Domi, tu ne seras pas déçue !!!

J' adore !!!

[Alcina]

J'ai vu le même spectacle, mais à Paris, je suis d'accord pour les Wesendonck et Lang, belle voix, mais alors, peu d'émotions, direction trop rapide et Waltraud m'a manqué d'autant plus que j'avais encore ses Wesendonck à l'oreille depuis novembre. En revanche, dans Petrouchka, le chef et les musiciens avaient vraiment l'air de s'éclater, et l'esthétique fort différente les a beaucoup plus inspirés apparemment. Mention spéciale pour la flûtiste, magnifique !

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