Moscou, quartier des Cerises. Opéra de Lyon

Rafaella Jeu 17 Déc - 14:54

Des chanteurs et un chef qui ont des noms à coucher dehors, pour une opéra (operette?) de Shostakovitch de 1959. Reprise d'une production créée il y a 3 ans, mise en scène de Macha Makeieff.
La qualité générale est très bonne. Belles voix, bel orchestre, puissant, emmené avec fougue par un chef jeune et virevoletant. Très beaux décors, beaucoup de travail de préparation pour une mise en scène réglée au millimètre, tout fonctionne, tout le monde est heureux d'être là. Sauf Rafaella.
Ben oui, c'est bien gentil, la partoche, mais après Lady Mac Beth, bon, le terme de "gentil" est effectivement le plus approprié, musique à la fois légère et brillante, volontiers pompière, en fin ça ne me dérange pas mais ça ne me transporte pas, dans un esprit très "Je vais faire une oeuvre qui plaira au Régime, ma critique sera discrète et ma musique, traversée de flonflon empreints de musique populaire des rives de la Volga.
Ce qui me transporte encore moins, c'est la mise en scène. Le travail est évident, les idées fusent, tout est très très bien fait, il ne s'agit pas de dire du mal de Macha Makeieff. Mais je n'arrive décidément pas à adhérer à son univers, qui est d'ailleurs le même depuis des années. Ce n'est pas juste une impression de déjà vu, c'est surtout que ce n'est pas du tout mon genre d'humour, mais alors pas du tout, mais pas du tout, la distanciation recherchée empêche toute incarnation des personnages qui, tout proprets qu'ils sont dans des décors aussi proprets (mais très beaux je le répète), ressemblent plus à des Playmobile qu'à autre chose. Bref je suis restée de marbre et me suis concentré sur la fosse et sur Mathieu Chédid au premier balcon (Macha, c'est sa belle maman, ai-je appris ensuite).

Invité Jeu 17 Déc - 15:57

Rafaella a écrit:Des chanteurs et un chef qui ont des noms à coucher dehors, pour une opéra (operette?) de Shostakovitch de 1959. Reprise d'une production créée il y a 3 ans, mise en scène de Macha Makeieff.
La qualité générale est très bonne. Belles voix, bel orchestre, puissant, emmené avec fougue par un chef jeune et virevoletant. Très beaux décors, beaucoup de travail de préparation pour une mise en scène réglée au millimètre, tout fonctionne, tout le monde est heureux d'être là. Sauf Rafaella.
Ben oui, c'est bien gentil, la partoche, mais après Lady Mac Beth, bon, le terme de "gentil" est effectivement le plus approprié, musique à la fois légère et brillante, volontiers pompière, en fin ça ne me dérange pas mais ça ne me transporte pas, dans un esprit très "Je vais faire une oeuvre qui plaira au Régime, ma critique sera discrète et ma musique, traversée de flonflon empreints de musique populaire des rives de la Volga.
Ce qui me transporte encore moins, c'est la mise en scène. Le travail est évident, les idées fusent, tout est très très bien fait, il ne s'agit pas de dire du mal de Macha Makeieff. Mais je n'arrive décidément pas à adhérer à son univers, qui est d'ailleurs le même depuis des années. Ce n'est pas juste une impression de déjà vu, c'est surtout que ce n'est pas du tout mon genre d'humour, mais alors pas du tout, mais pas du tout, la distanciation recherchée empêche toute incarnation des personnages qui, tout proprets qu'ils sont dans des décors aussi proprets (mais très beaux je le répète), ressemblent plus à des Playmobile qu'à autre chose. Bref je suis restée de marbre et me suis concentré sur la fosse et sur Mathieu Chédid au premier balcon (Macha, c'est sa belle maman, ai-je appris ensuite).

Super ! Cela donne envie d'aller le voir rien que pour voir si on pense le contraire!
Le titre évoque Tchékov .Tu trouves cela trop lisse finalement. Des Playmoble? Les couleurs étaient pétantes alors...

Rafaella Jeu 17 Déc - 16:03

Rita a écrit:
Rafaella a écrit:Des chanteurs et un chef qui ont des noms à coucher dehors, pour une opéra (operette?) de Shostakovitch de 1959. Reprise d'une production créée il y a 3 ans, mise en scène de Macha Makeieff.
La qualité générale est très bonne. Belles voix, bel orchestre, puissant, emmené avec fougue par un chef jeune et virevoletant. Très beaux décors, beaucoup de travail de préparation pour une mise en scène réglée au millimètre, tout fonctionne, tout le monde est heureux d'être là. Sauf Rafaella.
Ben oui, c'est bien gentil, la partoche, mais après Lady Mac Beth, bon, le terme de "gentil" est effectivement le plus approprié, musique à la fois légère et brillante, volontiers pompière, en fin ça ne me dérange pas mais ça ne me transporte pas, dans un esprit très "Je vais faire une oeuvre qui plaira au Régime, ma critique sera discrète et ma musique, traversée de flonflon empreints de musique populaire des rives de la Volga.
Ce qui me transporte encore moins, c'est la mise en scène. Le travail est évident, les idées fusent, tout est très très bien fait, il ne s'agit pas de dire du mal de Macha Makeieff. Mais je n'arrive décidément pas à adhérer à son univers, qui est d'ailleurs le même depuis des années. Ce n'est pas juste une impression de déjà vu, c'est surtout que ce n'est pas du tout mon genre d'humour, mais alors pas du tout, mais pas du tout, la distanciation recherchée empêche toute incarnation des personnages qui, tout proprets qu'ils sont dans des décors aussi proprets (mais très beaux je le répète), ressemblent plus à des Playmobile qu'à autre chose. Bref je suis restée de marbre et me suis concentré sur la fosse et sur Mathieu Chédid au premier balcon (Macha, c'est sa belle maman, ai-je appris ensuite).
Super ! Cela donne envie d'aller le voir rien que pour voir si on pense le contraire!
Le titre évoque Tchékov .Tu trouves cela trop lisse finalement. Des Playmoble? Les couleurs étaient pétantes alors...

Couleurs pétantes, costumes bien propres, décor bien lavé, gestuelle mécanique. En avant les histoires !!!