Re: Rrrrrrrrrrrrolandooooooooooooooooooooooooooooo!

[Invité]

Il va p't-être finir par remettre Idomeneo sur le tapis.

Ben, plutôt au tapis, pour Idomeneo, reprise d'Alessendro sans changement de gants et pas d'uppercut...Demande à Apoline

[Rafaella]

Il ne faut pas être exigeant à l'égard de Rolando dès sa reprise de la scène. J'ai entendu bien pire de la part d'Alagna.

Certes...

Mais bon... j'aimerais tellement le retrouver au meilleur. Idem pour Alagna d'ailleurs, qui avait une sacrée voix.
Je sais bien que nous autres, amateurs de lyrique, sommes assez égoïstes au fond dans nos attentes.

A la différence qu'Alagna même à son meilleur aura toujours l'air de ne rien comprendre à ce qu'il chante...

[Violetta]

C'est clair qu'il s'est toujours écouté chanter au lieu d'y mettre du sens. Cela dit, dans la Carmen récente du MET, même si vocalement ça pétait de partout, j'ai été plutôt surprise par la violence qu'il y mettait.

[Violetta]

[yana]

Je le trouve bouleversant dans cette interprètation, peut-être la mise en scène y contribue-t-elle et ce n'est pas un opéra que j'aime particulièrement. Je pense que l'on peut être rassuré pour sa voix et j'en suis ravie.

[apoline]

Je le trouve bouleversant dans cette interprètation, peut-être la mise en scène y contribue-t-elle et ce n'est pas un opéra que j'aime particulièrement. Je pense que l'on peut être rassuré pour sa voix et j'en suis ravie.

+1
Autant j'avais quelque crainte en entendant une furtiva lacryma ( des notes tenues trop longtemps entre autres).
Là, il semble nettement plus à l'aise et j'en suis très heureuse.

[Violetta]

Idem. Le Lenski est meilleur.

[Invité]

Ce spectacle que j'ai vu le 12 X 08, d'où mon avatar, est resté dans ma mémoire comme un ovni: J'ai découvert sous la baguette de D.Barenboïm un tout autre Tchaïkovsky, la plastique et le mouvement quasi perpétuel de la mise en scène d'Achim Freyer m'ont happée complètement. Rolando se fondit dans l'ensemble sans en ressortir comme la 'star' du moment, tout était si émouvant. En fait c'est la voix d'Anna Semuil complétée par ses attitudes qui me restent vraiment en mémoire. J'ai écouté Rolando. je trouve la voix 'précaire', fragile même là. Ayant presque tout lu de cette reprise avec quasiment les mêmes, je reste toujours admirative de ce que fait le chef, et de la conception de Freyer : ils arrivent à mettre les chanteurs dans cet univers psy qui parle (pour moi et quelques autres) en direct à la psychée.Je retourne voir tout ça et éclaicir des visions de la mise en scène le 5 Juin, passion quand tu nous tiens..

[Violetta]

Quand tu dis que tu trouves la voix "précaire", effectivement, il est sur des oeufs là...
J'attends vraiment de l'entendre en live.

[Invité]

Quand tu dis que tu trouves la voix "précaire", effectivement, il est sur des oeufs là...
J'attends vraiment de l'entendre en live.

Moi aussi, j'ai hâte (le noyau 'dur' de ses fans n'entendent rien venir comme Anne... tant mieux!) de le revoir et réentendre le 18 IV et je vais trembler véritablement trembler dès qu'il va chanter la première note , d'ailleurs le programme exact est sur le site TCE maintenant. J'ai joie et peur de voir Dichterliebe en 2è partie. Il y aura de très beaux moments et des instants d'angoisse... C'est ainsi, mais cela me va tant que le danger vocal ne sera pas perceptible. Son timbre est sans égal. Voilà http://www.theatrechampselysees.fr/saison-detail.php?t=6&s=53

[Invité]

J-2... Les oiseaux de mauvaise augure ont envoyé le nuage de cendre et les perturbations du rail, (encore je prends le départ un jour avant ...) je pense que bon nombre de fans vont avoir un voyage plus compliqué avec tout cela.
Cela va donner au concert un aura spécial si on a presque tous galéré pour y parvenir...
J'avoue mon impatience à retrouver cette voix en live ! Hélène Grimaud va sûrement nous éblouir après la voix de Rolando dans Dichterliebe. (Il faudra que les deux se calment pour s'accorder!)

[Rafaella]

J-2... Les oiseaux de mauvaise augure ont envoyé le nuage de cendre et les perturbations du rail, (encore je prends le départ un jour avant ...) je pense que bon nombre de fans vont avoir un voyage plus compliqué avec tout cela.
Cela va donner au concert un aura spécial si on a presque tous galéré pour y parvenir...
J'avoue mon impatience à retrouver cette voix en live ! Hélène Grimaud va sûrement nous éblouir après la voix de Rolando dans Dichterliebe. (Il faudra que les deux se calment pour s'accorder!)

Ben si vous connaissez deux personnes qui doivent annuler à cause du volcan ou des grèves, Silvio et moi sommes intéressés !!!

[Invité]

J-2... Les oiseaux de mauvaise augure ont envoyé le nuage de cendre et les perturbations du rail, (encore je prends le départ un jour avant ...) je pense que bon nombre de fans vont avoir un voyage plus compliqué avec tout cela.
Cela va donner au concert un aura spécial si on a presque tous galéré pour y parvenir...
J'avoue mon impatience à retrouver cette voix en live ! Hélène Grimaud va sûrement nous éblouir après la voix de Rolando dans Dichterliebe. (Il faudra que les deux se calment pour s'accorder!)

Ben si vous connaissez deux personnes qui doivent annuler à cause du volcan ou des grèves, Silvio et moi sommes intéressés !!!

Mp tentative de réponse!

[Mrs Dalloway]

Bon, je vais bientôt essayer de pondre un petit CR pour dire ma déception après cette soirée. C'était réellement difficile de supporter la souffrance de Villazon qui est loin sans doute d'effectuer son grand retour sur scène

[Violetta]

Idem.
La satisfaction de la soirée est que j'entendais pour la première fois Grimaud et que j'ai vraiment été enchantée.
Pour le reste, voile pudique. Je suis super triste.

[apoline]

Idem.
La satisfaction de la soirée est que j'entendais pour la première fois Grimaud et que j'ai vraiment été enchantée.
Pour le reste, voile pudique. Je suis super triste.

Aïe, aïe, aïe, c'est à ce point ?

[Violetta]

Hum...
Ca ne tiendra pas et à mon avis il le sait. Il n'y avait pas la flamme hier soir.

[Mrs Dalloway]

Très attendu, hier au Théâtre des Champs-Elysées, le récital de deux monstres sacrés de la musique : Hélène Grimaud et Rolando Villazon. La pianiste, d’ordinaire soliste, allait-elle pouvoir se plier aux exigences du statut d’accompagnatrice ? Saurait-elle s’effacer derrière le chanteur ? Et le ténor mexicain ? Aurait-il retrouvé sa voix après toutes ses mésaventures vocales ?
Les rumeurs positives entourant le retour de Villazon sur scène et la complicité affichée des deux artistes laissaient entrevoir une soirée magnifique.

Comme on le dit du théâtre, cela se jouait à guichets fermés. Dans le public, Frédéric Mitterrand ou encore Renaud Donnedieu de Vabres (qui, n’étant plus ministre, se trouvait condamné au fond de parterre). En revanche, pas de Roselyne à l’horizon !

Avant même le début des réjouissances, le spectacle est comme souvent dans la salle. Ainsi mon voisin du rang P, caricature du bourgeois parisien septuagénaire vient de décréter que le strapontin placé deux rangs devant son fauteuil lui est réservé. « Personne d’autre que moi n’utilisera cette place » tonne-t-il sur un p’tit jeune égaré. « Vous m’emmerdez, vous comprenez ? » Le p’tit jeune s’en va penaud pendant que l’épouse rachitique du parigot tête de veau tente de calmer son mari. (A la voir, si fragile, on a l’impression qu’il l’a usée sur toute une vie) Une femme se substitue au jeune homme et s’installe sur le strapontin malgré les cris du déséquilibré qui braille que lui seul utilisera cette place. Monsieur part donc chercher l’ouvreuse pour dénoncer la malheureuse, prétendant carrément que celle-ci n’a pas de billet. Evidemment, l’ouvreuse donne raison à la jeune femme et le parigot fulminera toute la soirée, ne supportant pas non plus que quelqu’un vienne s’installer sur un siège laissé vaquant à l’entracte, juste à côté de lui. Bref.

Les artistes font leur entrée sous une relative ovation. Le programme débute (sauf erreur) avec des mélodies de Duparc. Si Hélène Grimaud a immédiatement su trouver - mais qui en aurait vraiment douté - l’humilité nécessaire, se retranchant derrière son clavier pour laisser Rolando dans la lumière, ses efforts sont vains. Dès les premières notes, le ténor semble enroué. Quelques craquages et autres légers dérapages annoncent que la soirée ne sera pas aussi joyeuse qu’on l’aurait voulue. Progressivement, Villazon baisse les bras – c’est tout au moins l’impression qu’il me donne. La seconde partie du récital est même plus douloureuse que la première, notamment par les difficultés éprouvées dans le registre grave. Quand ce n’est pas mauvais, c’est inaudible. Rolando paraît chanter sans conviction si ce n’est celle qu’il est en train d’échouer au côté d'une Grimaud de plus en plus éblouissante. Le contraste est aussi surprenant que triste.

Au terme du récital cependant, les applaudissements sont nourris, sans doute en grande partie par les nombreux admirateurs ayant fait le déplacement, parfois de loin. Ces derniers sont conquis « C’est beau ce qu’il apporte à la musique » « C’était magnifique, il a retrouvé sa voix » …

Pourtant, c’est la première fois que j’assiste à un concert sans bis, malgré les rappels du public. L’aveu d’un échec ? Probablement …

Bilan : la joie renouvelée de retrouver Hélène Grimaud, toujours lumineuse. Et la tristesse de découvrir Rolando Villazon dans une telle méforme vocale. Il était bien terne aussi, loin de l’image enjouée qu’on lui connaît. Se pose la question de son avenir. Un retour est-il vraiment possible ?

[Violetta]

+1

[Rafaella]

Avant même le début des réjouissances, le spectacle est comme souvent dans la salle. Ainsi mon voisin du rang P, caricature du bourgeois parisien septuagénaire vient de décréter que le strapontin placé deux rangs devant son fauteuil lui est réservé. « Personne d’autre que moi n’utilisera cette place » tonne-t-il sur un p’tit jeune égaré. « Vous m’emmerdez, vous comprenez ? » Le p’tit jeune s’en va penaud pendant que l’épouse rachitique du parigot tête de veau tente de calmer son mari. (A la voir, si fragile, on a l’impression qu’il l’a usée sur toute une vie) Une femme se substitue au jeune homme et s’installe sur le strapontin malgré les cris du déséquilibré qui braille que lui seul utilisera cette place. Monsieur part donc chercher l’ouvreuse pour dénoncer la malheureuse, prétendant carrément que celle-ci n’a pas de billet. Evidemment, l’ouvreuse donne raison à la jeune femme et le parigot fulminera toute la soirée, ne supportant pas non plus que quelqu’un vienne s’installer sur un siège laissé vaquant à l’entracte, juste à côté de lui. Bref.

Y a vraiment des gros cons.
Pour le reste, j'ai un billet pour Pleyel le 6 mai, tout tout en haut. On verra bien...

[Rafaella]

+1

Ben t'attends quoi pour lui donner ?
Même si vos avis n me font pas rire du tout...

[Violetta]

+1

Ben t'attends quoi pour lui donner ?
Même si vos avis n me font pas rire du tout...

J'exprimais simplement mon approbation.
Mais voilà... l'erreur est réparée.

[yana]

C'est une bien triste nouvelle. Ce que j'avais entendu de son premier concert m'avait semblé prometteur. Je fais confiance à votre jugement et cela me désole. Si l'envie n'est pas là, j'ai bien peur que sa carrière soit compromise.

[Zac]

Allez va, pour vous consoler:

L’enregistrement du Requiem de Verdi par Antonio Pappano avec l’orchestre de l’Accademia di Santa Cecilia a été sacré « meilleur enregistrement de chant choral » aux BBC MUSIC MAGAZINE AWARDS.
Avec Anja Harteros Sonia Ganassi, Rolando Villazón, René Pape et le fameux chœur de l’Accademia di Santa Cecilia.

[Invité]

Un peu tard, mais les voyages sont assez compliqués dernièrement!
Pour mes oreilles qui avaient déjà entendues une bonne partie de ce récital en janvier 08, c'est vraiment les dichterliebe qui ont fait la différence. Je n'en parlerai pas vraiment sinon pour dire que seuls les 'doux' ont bien rendu. Un peu parce que la luxuriante pianiste qu'est Hélène Grimaud a trouvé les accents solitaires sans trop penser à la voix dans tous ceux qui sont en 'force' et que la voix s'est fatiguée dans ce long programme, justement dans ces graves qui sont à l'extrême de la tessiture de Rolando je crois.Mais il y a eu de très beaux moments pour les deux dans certaines mélodies des Dichterliebe et bien sûr dans la première partie. Les Duparc, nouveaux pour lui et nous, ont été en progression: 'Chanson triste' mise en valeur pour faire passer la note d'espoir des trois derniers vers, là, j'ai bien retrouvé Rolando émouvant avec un bel aigu , peut-être sans autant de richesse harmonique mais beau, et le piano n'a fait qu'un avec la voix. Puis le Tosti a été aussi un bon moment même si cette mélodoe finit par être un peu tartignole, ils sont restés dans une émotion assez contenue et surtout il a fait ça avec une liaison magnifique, un seul souffle, avec intimisme, ce que j'ai toujours beaucoup aimé dans sa façon de donner la mélodie. Là, il forçait moins que dans les deux premiers Duparc. Pour Fauré et Massenet, j'ai aimé parce que je le retrouvais aussi, aigu moins riche mais toujours beaucoup d'intensité et de l'émotion pour celui qui écoute.
Les mélodies populaires espagnoles de Manuel de Falla sont sans doute un moment de bel échange ente les deux.
Il était là très à l'aise et le piano était super! j'ai aimé les variations sur 'Ay' ...
Alors j'ai bp applaudi n'attendant pas un bis après ces moments d'inquiétude des Dichterliebe.
Pourquoi ne chante-t-il pas seulement dans ce cycle ceux des lieds qui correspondent bien à sa voix et à ce qu'il peut bien faire passer comme sentiments? (Il me semble que d'autres l'ont fait de n'enregistrer que certains, car on peut les grouper par sens et thèmes musicaux , non?)
Sans doute sera-t-il bp mieux bientôt.

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