Julio Cesare- Pleyel

[La Vioque]

Hier soir, en version concert, durée 4 heures 30...


Les Arts Florissants
William Christie : direction
Cecilia Bartoli : Cleopatra
Andreas Scholl : Giulio Cesare
Nathalie Stutzmann : Cornelia
Philippe Jaroussky : Sesto
Christophe Dumaux : Tolomeo
Rachid Ben Abdeslam : Nireno
Umberto Chiummo : Achilla
Andreas Wolf : Curio

On pourrait penser que c'est long, mais cela passe bien, dès qu'on s'est fait à l'idée que les femmes chantent avec des voix plus graves que les hommes (mis à part 2 rôles).
Bartoli et Jaroussky ont vraiment été impressionnants, mais un peu déçue par la prestation de Scholl, manquant un peu de relief, il fait son boulot gentiment et proprement, mais c'est tout.
C'est peut être le fait de la musique baroque, mais j'ai trouvé qu'on pouvait écouter en faisant abstraction complète de l'histoire, dès lors que chaque morceau est chanté avec âme. Par exemple, dans l'interprétation de Bartoli, qu'elle soit amoureuse de César ou de n'importe qui d'autre, je m'en fichais un peu, j'étais vraiment centrée sur son interprétation, et je ne crois pas que ce soit lié au fait de la version concert...par contre j'ai assez peu accroché à l'interprétation de Scholl, parce que c'était (à mon avis) chanté toujours un peu pareil.
Ce fut une belle soirée, qui m'a fait prendre conscience du fait que j'appréciais beaucoup plus le baroque que ce que j'aurais pu penser.

[Invité]

Hier soir, en version concert, durée 4 heures 30...


Les Arts Florissants
William Christie : direction
Cecilia Bartoli : Cleopatra
Andreas Scholl : Giulio Cesare
Nathalie Stutzmann : Cornelia
Philippe Jaroussky : Sesto
Christophe Dumaux : Tolomeo
Rachid Ben Abdeslam : Nireno
Umberto Chiummo : Achilla
Andreas Wolf : Curio

On pourrait penser que c'est long, mais cela passe bien, dès qu'on s'est fait à l'idée que les femmes chantent avec des voix plus graves que les hommes (mis à part 2 rôles).
Bartoli et Jaroussky ont vraiment été impressionnants, mais un peu déçue par la prestation de Scholl, manquant un peu de relief, il fait son boulot gentiment et proprement, mais c'est tout.
C'est peut être le fait de la musique baroque, mais j'ai trouvé qu'on pouvait écouter en faisant abstraction complète de l'histoire, dès lors que chaque morceau est chanté avec âme. Par exemple, dans l'interprétation de Bartoli, qu'elle soit amoureuse de César ou de n'importe qui d'autre, je m'en fichais un peu, j'étais vraiment centrée sur son interprétation, et je ne crois pas que ce soit lié au fait de la version concert...par contre j'ai assez peu accroché à l'interprétation de Scholl, parce que c'était (à mon avis) chanté toujours un peu pareil.
Ce fut une belle soirée, qui m'a fait prendre conscience du fait que j'appréciais beaucoup plus le baroque que ce que j'aurais pu penser.

Merci! chère jeune Vioque , moi aussi j'ai découvert que j'adorais le baroque ayant eu la chance de voir un beau Jules césar chez moi! Puis il y a eu le récital de Cécilia au TCE qui est inouÏ dès qu'on y repense et qu'on l'écoute!
Toutes ces voix réunies sont le top sur le l'affiche. J'ai toujours aimé la voix contralto de N. Stutzmann, cela sera un vrai rêve qui s'accomplit...sans parler de ce phénomène vocal de Jaroussky. Je suis déjà dans les étoiles. (encore plus avec la vision du ciel à l'envers....

[Alcina]

Quelle soirée les enfants

Comme l'autre fois où j'ai assisté à une version de concert de Jules Cesar à Pleyel, j'ai passé une soirée géniale. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, mais tant pis, cet opéra est un absolu chef d'oeuvre, musicalement. Je n'ai pas perdu une minute de cette si belle musique, surtout quand elle est si bien servie.

Distribution extra, à part Achillas à la ramasse. Bartoli incroyable, comme d'habitude, adorable quand elle contrefaisait Lydie,qu'elle drague Jules, ou à la fin, émouvante en diable dans le Se pieta et le Piangero (avec un passage de furie énorme !) et ébouriffante dans Da tempeste. Et contrairement à son récital où elle faisait son one-woman-show, elle ne tirait pas la couverture. Ravie d'être là, comme les autres d'ailleurs !

Découverte deJarrousky en live pour moi ce soir. Il est dément ! La partie de Sesto est sublime en soi, mais alors, il en livre une interprétation sublime ! Je ne m'attendais pas à ce que sa voix soit si bien projetée, si pure ! Cara speme sublime.... Je l'aimais bien en disque, mais alors là, je suis fan, et je comprends bien que la veiile il ait été sacré artiste lyrique de l'année !

Continuons sur les contre-ténors : comme l'année dernière, Dumaux jouait Tolomeo, rôle qu'il tient aussi dans le dvd Christie/Mc Vickar. Je l'aime aussi lui ! Il a fait sien le rôle du connard, et il en fait des tonnes dans le genre Vil Coyote, avec une aisance et une expressivité vocale renversante. J'adore !
Au moment où on annonce sa mort, il se jette de sa chaise, ce qui a évidemment fait rire tout le monde. C'est un méchant vicieux qui ne fait jamais vraiment peur, mais en version de concert comme ça, ça m'est égal. Et puis Tolomeo n'est pas le Polinesso d'Ariodante.

Stutzmann a une voix incroyable. Complètement androgyne, avec un timbre magnifique, une sensibilité incroyable. J'ai adoré aussi !

Scholl fait merveille dans les airs élégiaques ; il est super poétique, et choupinou comme tout avec Cléopâtre. Ce n'est pas une grosse voix, c'est le moins qu'on puisse dire, et dans All lampo dell'armi, on l'entend peu, mais je suis tout de même bien séduite par tout le reste !

Voilà voilà. Nireno a de drôles de lunettes et a fait marrer tout le monde pendant son air. De loin il me faisait penser à Wenarto de Youtube.

Côté orchestre, très bien pour la direction, mais beaucoup moins bien que Jacobs qui a fait un truc anthologique au même endroit un an et demi avant ; avec un GROS bémol pour les cors : j'en ai rarement entendu d'aussi immondes ! Et l'air où il y a un solo de violon a été manqué de ce point de vue, ça crissait abominablement ! Je me demandais comment c'était possible de faire ça quand on est premier violon, mais Violetta nous a expliqué à l'entracte un incident qui explique cela, que je n'ai pu voir, étant très sur le côté : apparemment elle a eu un problème avec l'instrument, tout simplement, et d'ailleurs après l'entracte, cela ne s'entendait plus, cet abominable crissement.

Sinon, dommage que le concert n'ait pas bénéficié d'une mise en espace plus fouillée comme l'an dernier, parce qu'on sentait qu'ils n'attendaient que ça de jouer pour de bon, et ne se sont pas privé mais les pupitres ne le permettaient pas forcément.

Mais bon, je reste éblouie par la distribution de très très haut vol, qui fait étinceler une musique génialissime. Quel bonheur

Et vraiment, les 5 rôles principaux, chapeau ! D'ailleurs, on nous a demandé de ne pas applaudir après les airs pour ne pas trop rallonger la soirée, mais à de nombreuses reprises, c'est si bluffant qu'on ne peut s'empêcher !

[Alcina]

Suis en train de réécouter l'enregistrement radio du concert de Jacobs. Mon souvenir ne me trompait pas, y a pas photo pour la direction ! Jacobs était très très inspiré !
La distribution était très belle, quoique tout à fait différente ! Piau et Bartouille c'est pas trop le même esprit, mais ce qu'elle faisait ce soir-là était magnifique. Zazzo était top aussi ! Plus audible que Scholl pour le coup. Plus viril aussi. Dumaux superbe Tolomeo comme mercredi (décidemment, je l'aime lui !) , mais Cornelia et Sesto plus oubliables ! Ernman vociférante !

[Alcina]

Pour le plaisir des oreilles et des yeux ,deux des airs de Tolomeo par Dumaux
Ne faites pas attention à son costume : https://www.youtube.com/watch?v=kKtWDBog5oY
https://www.youtube.com/watch?v=8xajlBejIE4
J'adore celle-ci, mais je vous promets que ce n'est pas moi qui ai écrit dans les commentaires : "he's fucking sexy"


Bon, à part ça, décidemment, je préfère une direction plus théâtrale.

[Rafaella]

Mais qu'est-il arrivé à William Christie et aux Arts Florissants ??? Je n'ai pas retrouvé grand chose cet après-midi de ce qui m'avait tant transportée dans L'Allegro, toujours de Haendel à Garnier il y a quelques années : une direction plutôt molle, un orchestre sans couleurs, sans personnalité, un son un peu dégueux, sans finesse, et des cors infâmes enfin... Ma voisine : "C'est très difficile, le cor." Moi : "Apparemment..."
Et pourtant, je n'ai absolument pas vu le temps passer, grâce à une distribution captivante qui fait oublier tout le reste !!! Cecilia a mis du temps à démarrer, j'ai trouvé... Mais alors, à partir du quatrième air, quel festival, pour conclure par un Da tempeste orné de vocalises absolument hallucinantes !!! Elle ne se détache pourtant pas des autres, tant ils sont tous excellents. Scholl, peu audible parfois certes, mais quel velours, quelle douceur, quelle musicalité... trop doux pour un César, à la limite... Stutzmann, quel timbre, quelle voix, quel son, son premier air... Anna Bonitatibus... Elle nous a largement consolés de ne pas avoir Jaroussky, waouh, je l'adore, elle est hyper pêchue, habitée par son rôle, énergique, et une voix magnifique, avec un da capo entier chanté piano, sublime, et une vrai bonne tête d'italienne... Christophe Dumau, il est trop beau !!! Voilà pour la rime. Quelle voix, et quelle acteur, quel charisme, qu'est ce qu'il fait bien le méchant, c'est quand il veut...
Voilà voilà, j'ai bien conscience que ce CR n'apporte rien à ce qui a déjà été dit, mais enfin.. J'étais au premier rang, quand Ceciilia est revenue salué, elle a entendu mon BRAVO, m'a regardé, m'a fait un grand sourire, m'a dit merci... Youpi

[Mrs Dalloway]

Mais qu'est-il arrivé à William Christie et aux Arts Florissants ??? Je n'ai pas retrouvé grand chose cet après-midi de ce qui m'avait tant transporté dans L'Allegro, toujours de Haendel à Garnier il y a quelques années : une direction molle, un orchestre sans couleurs, sans personnalité, des cors infâme enfin... Ma voisine : "C'est très difficile, le cor." Moi : "Apparemment..."
Et pourtant, je n'ai absolument pas vu le temps passer, grâce à une distribution captivante qui fait oublier tout le reste !!! Cecilia a mis du temps à démarrer, j'ai trouvé... Mais alors, à partir du quatrième air, quel festival, pour conclure par un Da tempeste orné de vocalises absolument hallucinantes !!! Elle ne se détache pourtant pas des autres, tant ils sont tous excellents. Scholl, peu audible parfois certes, mais quel velours, quelle douceur, quelle musicalité... trop doux pour un César, à la limite... Stutzmann, quel timbre, quelle voix, quel son, son premier air... Anna Bonitatibus... Elle nous a largement consolés de ne pas avoir Jaroussky, waouh, je l'adore, elle est hyper pêchue, habitée par son rôle, énergique, et une voix magnifique, avec un da capo entier chanté piano, sublime, et une vrai bonne tête d'italienne... Christophe Dumau, il est trop beau !!! Voilà pour la rime. Quelle voix, et quelle acteur, quel charisme, qu'est ce qu'il fait bien le méchant, c'est quand il veut...
Voilà voilà, j'ai bien conscience que ce CR n'apporte rien à ce qui a déjà été dit, mais enfin.. J'étais au premier rang, quand Ceciilia est revenue salué, elle a entendu mon BRAVO, m'a regardé, m'a fait un grand sourire, m'a dit merci... Youpi

1.

Ma voisine : "C'est très difficile, le cor." Moi : "Apparemment..."

2.

Christophe Dumau, il est trop beau !!! Voilà pour la rime. Quelle voix, et quelle acteur, quel charisme, qu'est ce qu'il fait bien le méchant, c'est quand il veut...

Mais enfin, Raf' !


3.

elle a entendu mon BRAVO, m'a regardé

Maintenant que les transsexuels ne sont plus considérés comme malades mentaux par la loi française, il semblerait que tu en aies profité


Et plussain pour le CR !

[Rafaella]

3.

elle a entendu mon BRAVO, m'a regardé

Maintenant que les transsexuels ne sont plus considérés comme malades mentaux par la loi française, il semblerait que tu en aies profité

Et elle aussi puisque je n'ai pas dit bravAAAAAA...

[Mrs Dalloway]

En parlant de Christie, n'est-il pas génial ici ?

[Rafaella]

En parlant de Christie, n'est-il pas génial ici ?

Mais si, mais si !!! Est-ce le fait de jouer en formation grossie (du moins c'est ce qu'il m'a semblé, je me trompe peut-être), ou bien parce que j'étais au premier rang, pas terrible pour la synthèse orchestrale ? Bon, c'était pas affreux non plus mais on va dire que c'était... confortable, voilà, on sait où est, on sait que ce sera comme ça jusqu'à la fin, on peut s'endormir 10 minutes on aura rien raté de vraiment marquant...

[Alcina]

Je proteste pour Dumaux, je l'ai vu la première (et déjà l'an dernier )

[Voltaire]

Mais qu'est-il arrivé à William Christie et aux Arts Florissants ??? Je n'ai pas retrouvé grand chose cet après-midi de ce qui m'avait tant transportée dans L'Allegro, toujours de Haendel à Garnier il y a quelques années : une direction plutôt molle, un orchestre sans couleurs, sans personnalité, un son un peu dégueux, sans finesse, et des cors infâmes enfin... Ma voisine : "C'est très difficile, le cor." Moi : "Apparemment..."
Et pourtant, je n'ai absolument pas vu le temps passer, grâce à une distribution captivante qui fait oublier tout le reste !!! Cecilia a mis du temps à démarrer, j'ai trouvé... Mais alors, à partir du quatrième air, quel festival, pour conclure par un Da tempeste orné de vocalises absolument hallucinantes !!! Elle ne se détache pourtant pas des autres, tant ils sont tous excellents. Scholl, peu audible parfois certes, mais quel velours, quelle douceur, quelle musicalité... trop doux pour un César, à la limite... Stutzmann, quel timbre, quelle voix, quel son, son premier air... Anna Bonitatibus... Elle nous a largement consolés de ne pas avoir Jaroussky, waouh, je l'adore, elle est hyper pêchue, habitée par son rôle, énergique, et une voix magnifique, avec un da capo entier chanté piano, sublime, et une vrai bonne tête d'italienne... Christophe Dumau, il est trop beau !!! Voilà pour la rime. Quelle voix, et quelle acteur, quel charisme, qu'est ce qu'il fait bien le méchant, c'est quand il veut...
Voilà voilà, j'ai bien conscience que ce CR n'apporte rien à ce qui a déjà été dit, mais enfin.. J'étais au premier rang, quand Ceciilia est revenue salué, elle a entendu mon BRAVO, m'a regardé, m'a fait un grand sourire, m'a dit merci... Youpi

J'ai émigré après l'entr'acte à l'avant dernier rang du parterre après avoir resisté à ma place du 4è rang de l'arrière scène pendant la moitié du spectacle...
J'ai bien vu Will de face, très bien entendu l'orch et peu les attaques d'Andréas et de Nathalie couvertes par les instruments (assez souvent ailleurs aussi).
Je n'ai pas aimé Sesto, pas dutout, ayant une autre vision et sonorité pour ce rôle, (Lorraine Hunt est ce que j'adore dans ce rôle). j'ai regretté de ne pas entendre Jaroussky, qui a sans doute chanté le rôle avec plus de richesse de sentiments et de finesse. J'ai pu donc émigrer au fond pour la fin . Cécilia bien sûr même de dos a été à la hauteur des
mes attentes mais j'ai trouvé tout le monde un peu 'fatigué' sans doute après cette série. Dumaux, je l'ai vu dans ce rôle en fev 2008, il en a fait un peu trop pour sa dernière chute. Quand même le duo (que j'attendais)
de la scène 11 'son nata a lagrimar' 'son nata a sospirar' fut émouvant musique comprise , les Arts florissants sont là
vraiment remarquables. La salle a fait une véritable ovation au plateau, c'était 'beau'. Le couple Andréas- Cécilia fut mon préféré, alors qu'au CD c'est Sesto-Cornélia!(il y a eu pas mal de coupures)
Un petit aperçu de Lorraine, grande Haendelienne, trop tôt partie.
[youtube]object width="425" height="344">

[Mrs Dalloway]

Mais d'où ça vient, d'où ça vient ??? Ayé, on est carrément parmi les grands, quel honneur !!! Scholl est apprécié on dirait ...

Merci Voltaire !

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