OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
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Violetta
Mrs Dalloway
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Tu es bien polie de faire précéder les noms de Madame et Monsieur ...
Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
De ma pourrave geôlette
Las, je songe à ma Violette
De l'heureux temps des 5 à 7
Quand je lui faisais sa fête
Las, je songe à ma Violette
De l'heureux temps des 5 à 7
Quand je lui faisais sa fête
Invité- Invité
Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Adhoc a écrit:De ma pourrave geôlette
Las, je songe à ma Violette
De l'heureux temps des 5 à 7
Quand je lui faisais sa fête
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
La pauvre et douce (le premier qui rigole, c'est ma main dans la figure et le bannissement) Violette,
n'avait donc pas le coeur en fête.
Mais comment te faire la tête,
Après de tels vers si chouettes ?
n'avait donc pas le coeur en fête.
Mais comment te faire la tête,
Après de tels vers si chouettes ?
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Violetta a écrit:La pauvre et douce (le premier qui rigole, c'est ma main dans la figure et le bannissement) Violette,
n'avait donc pas le coeur en fête.
Mais comment te faire la tête,
Après de tels vers si chouettes ?
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Que des carresses pour ma biquette
Point de coups de clé à molette
A peine sur les fesses une tapette
Plus douces que du cuir de vachette
Point de coups de clé à molette
A peine sur les fesses une tapette
Plus douces que du cuir de vachette
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Avec les clés je ne suis pas très à mon aise,
Qu'elles soient à molette ou qu'elles soient anglaises.
(En revanche si elles sont de sol ou de fa...)
Mon beau ténorino, tu n'es donc pas un fat.
Qu'elles soient à molette ou qu'elles soient anglaises.
(En revanche si elles sont de sol ou de fa...)
Mon beau ténorino, tu n'es donc pas un fat.
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Violetta a écrit:Avec les clés je ne suis pas très à mon aise,
Qu'elles soient à molette ou qu'elles soient anglaises.
(En revanche si elles sont de sol ou de fa...)
Mon beau ténorino, tu n'es donc pas un fat.
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Giustociel a écrit:Violetta a écrit:Avec les clés je ne suis pas très à mon aise,
Qu'elles soient à molette ou qu'elles soient anglaises.
(En revanche si elles sont de sol ou de fa...)
Mon beau ténorino, tu n'es donc pas un fat.
C'est puissant et d'une force stylistique imparable en plus, n'est-ce pas ?
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Merci AdhocAdhoc a écrit:Ma Violette, tu oublies ben vite la clé d'ut
Dans laquelle tu chantes quand t'es près du but
A voguer vers Cythère on attrappe le scorbut
Et soudain le voyage se change en préciput.
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Giustociel a écrit:Merci AdhocAdhoc a écrit:Ma Violette, tu oublies ben vite la clé d'ut
Dans laquelle tu chantes quand t'es près du but
A voguer vers Cythère on attrappe le scorbut
Et soudain le voyage se change en préciput.
J'ai peur de comprendre !!!!!!!!!!
Euh Adhoc, ils te donnent quoi comme médicaments là-bas ?
Cher Adhoc, entre nous pas de disputes,
Sinon tu aurais mal à l'occiput.
Je t'ai donné un bon point de réput',
Tu vois que je ne suis pas une... méchante fille.
Dernière édition par Violetta le Ven 24 Avr - 3:27, édité 1 fois
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
C'est là que je me dis que la France a perdu une grande plume le jour où la Vioque m'a dit de faire une terminale Scientifique...
Baudelaire n'avait qu'à bien se tenir !
Baudelaire n'avait qu'à bien se tenir !
Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Mariano te chante "L'amour est un bouquet de Violette"
Parce que ma toute belle tu t'appelles Violette
Mais si d'aventure tu t'appelais Paulette
Il te chanterait "Poussez l'escarpolette !"
Parce que ma toute belle tu t'appelles Violette
Mais si d'aventure tu t'appelais Paulette
Il te chanterait "Poussez l'escarpolette !"
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Violetta- Messages : 2375
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Je savais que je ne devais pas aller me coucher, j'ai manqué un grand moment de poésie
Bravo à vouuuuuuuuus et merci
Bravo à vouuuuuuuuus et merci
Invité- Invité
Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Violetta a écrit:Giustociel a écrit:Merci AdhocAdhoc a écrit:Ma Violette, tu oublies ben vite la clé d'ut
Dans laquelle tu chantes quand t'es près du but
A voguer vers Cythère on attrappe le scorbut
Et soudain le voyage se change en préciput.
J'ai peur de comprendre !!!!!!!!!!
Euh Adhoc, ils te donnent quoi comme médicaments là-bas ?
Cher Adhoc, entre nous pas de disputes,
Sinon tu aurais mal à l'occiput.
Je t'ai donné un bon point de réput',
Tu vois que je ne suis pas une... méchante fille.
J'ADORE !
Alcina- Messages : 1206
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Localisation : The land where corals lie
Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Violette, elle fait la coquette
Elle boude la forum jolie
Violette, elle fume la moquette
Elle corrige ses copies....
Elle boude la forum jolie
Violette, elle fume la moquette
Elle corrige ses copies....
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Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Oui , je sais , je déroge à la règle de ce topic , mais ce poème est si ... représentatif de mon état d'esprit :
Chacun sa chimère
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi.
Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique' du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire
Chacun sa chimère
Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.
Chacun d'eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu'un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d'un fantassin romain.
Mais la monstrueuse bête n'était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l'homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s'agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l'homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l'ennemi.
Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.
Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n'avait l'air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu'il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d'aucun désespoir; sous la coupole spleenétique' du ciel, les pieds plongés dans la poussière d'un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.
Et le cortège passa à côté de moi et s'enfonça dans l'atmosphère de l'horizon, à l'endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.
Et pendant quelques instants je m'obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l'irrésistible Indifférence s'abattit sur moi, et j'en fus plus lourdement accablé qu'ils ne l'étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.
Charles Baudelaire
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Localisation : in the middle of the night
Re: OTAN suspends ton vol ! comme dirait le général De Gaulle
Mon père, cet anchois au sourire andalou,
Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous
Pour son faux col vert neige fait en pierre de taille,
Parcourait en nageant la foire à la ferraille,
Où se tenaient, pensifs, des melons accroupis...
Soudain, son gros orteil crut apercevoir des cris...
C'était un hérisson voltigeant sur la route,
Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte,
En criant : "Un chou-fleur pour cirer mes souliers ! ..."
Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds! ...
Mon père, ému, tendit au nénuphar fidèle
L'obélisque à vapeur où trempait sa bretelle
Et dit : "Mouche la jambe de cet oiseau blessé,
Et brûle-lui l'œil droit avec un fer glacé."
A ce moment précis, surgissait du Rat Mort,
En marchant sur les mains, un boa constrictor
Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.
La coup passa si près qu'un hareng se noya,
Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière.
"Hurrah ! " cria mon père, en se mordant la paupière.
Pierre Dac (1893-1975)
Suivi d'un nénuphar qu'il aimait entre tous
Pour son faux col vert neige fait en pierre de taille,
Parcourait en nageant la foire à la ferraille,
Où se tenaient, pensifs, des melons accroupis...
Soudain, son gros orteil crut apercevoir des cris...
C'était un hérisson voltigeant sur la route,
Qui brûlait son chandail pour mieux casser la croûte,
En criant : "Un chou-fleur pour cirer mes souliers ! ..."
Ou bien un bec de gaz pour me laver les pieds! ...
Mon père, ému, tendit au nénuphar fidèle
L'obélisque à vapeur où trempait sa bretelle
Et dit : "Mouche la jambe de cet oiseau blessé,
Et brûle-lui l'œil droit avec un fer glacé."
A ce moment précis, surgissait du Rat Mort,
En marchant sur les mains, un boa constrictor
Qui lança sur mon père sa veste en alpaga.
La coup passa si près qu'un hareng se noya,
Et qu'un éléphant blanc tomba dans sa soupière.
"Hurrah ! " cria mon père, en se mordant la paupière.
Pierre Dac (1893-1975)
Invité- Invité
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